Les Sketcheur.e.s de Québec démystifie le dessin d’après modèle

Sally Pepper Les SketcheuresSally Pepper, modèle pour Les Sketcheur.e.s. de Québec. (Photo : Les Sketcheur.e.s de Québec)

Maxime Dubois, organisateur et animateur du groupe Les Sketcheur.e.s de Québec, nous parle des activités du groupe et de son art.

Par Mélissa Gaudreault

« Les Sketcheur.e.s, c’est un atelier de dessin d’après modèle vivant, qui se passe principalement au Ninkasi Bar, soit une fois par mois de janvier à novembre le dernier dimanche du mois, et il y a parfois des collaborations. C’est ouvert à une trentaine de personnes et c’est pas seulement un groupe qui est fermé, c’est un groupe qui est ouvert, donc quelqu’un qui voudrait venir juste pour un atelier pourrait le faire parce que ça ne fonctionne pas avec un système d’abonnement », explique l’organisateur.

Maxime Dubois a repris l’activité à la fin 2018 et l’a modifié à son style. Le groupe existait déjà depuis longtemps, et il participait à l’activité avant d’en reprendre les rênes.

« J’ai été là au premier atelier. J’ai essayé l’activité, j’ai paniqué tout le long, je savais pas du tout ce que je pouvais faire et après j’ai fini par vraiment aimer ça et ça m’a motivé à mieux travailler mon dessin et mieux comprendre le dessin d’après modèle. »

Ce dernier a décidé de gérer l’activité parce que la personne qui s’en occupait avant quittait et l’activité aurait cessé s’il ne l’avait pas reprise.

Il ajoute que « les Sketcheur.e.s, c’est beaucoup dédramatiser la performance. Il y a souvent un enjeu de comparaison et de compétition dans le domaine des arts, mais aux Sketcheur.e.s on est là pour avoir du fun, je suis là pour vous déstabiliser parce que je propose des défis pendant l’atelier qui ne sont pas obligatoires, mais si vous les faites vous pouvez gagner des consommations avec ou sans alcool offertes par le Ninkasi. C’est des défis soit technique ou créatif et des fois le défi c’est de devenir modèle le temps d’une pause. »

Il existe aussi une version photo de l’activité qui s’est développé avec la pandémie, pour laquelle l’atelier se donne en Zoom.

Détails de l’atelier

L’atelier de dessin se tient au Ninkasi bar, tous les derniers dimanche du mois, de 18h à 20h. Le coût pour l’activité est de 12$.

Les participants peuvent remporter des prix de présence qui sont possibles grâce à divers partenaires comme des entrées pour des jeux d’évasion ou du matériel de dessin offert par deserres.

L’activité dure deux heures avec une pause à la moitié. Elle accueille généralement entre 20 et 30 personnes.

Les participants vont réaliser une vingtaine de dessin au total. Les temps de réalisation des dessins et des pauses varient pour amener un rythme et il y a de la musique pour faire une ambiance lors de l’atelier.

Pour ce qui est des modèles, « j’ai des modèles qui viennent principalement des arts de la scène mais pas que et c’est beaucoup une porte d’entrée pour plusieurs personnes d’essayer d’être modèles vivants », commente l’organisateur de l’activité.

Les modèles prennent différentes poses pendant l’atelier et les gens essaient de les dessiner. Il n’y a souvent qu’un modèle par atelier qui propose deux looks, mais ça arrive que l’atelier soit divisé entre deux modèles qui prennent chacun.e une pause.

Les Sketcheur.e.s au-delà du Ninkasi

Les activités du groupe Les Sketcheur.e.s se concentrent principalement aux ateliers de dessin au Ninkasi bar, mais ce dernier collabore parfois avec d’autres organismes.

« Il y a quelques collaborations qui sont faites pendant l’année, mais pas souvent parce que mon but c’est de garder ça petit et gérable à échelle humaine. La seule équipe que j’ai avec moi c’est des bénévoles qui m’aident sur le terrain, mais tout ce qui est la gestion et la préparation c’est moi qui m’en occupe tout seul et je veux pas que ça me prenne tout mon temps. » – Maxime Dubois

Un exemples d’activités en-dehors du Ninkasi est un atelier réalisé en collaboration la Maison pour la danse au mois d’avril dernier avec deux danseusex professionnellex de la Maison pour la danse comme modèle.

Il y aura d’ailleurs une exposition en lien avec ce projet qui s’intitule Traits de danse du 29 septembre au 5 octobre dans le cadre des journées de la culture.

Maxime Dubois

Maxime Dubois est à la base musicien, et plus précisément joueur d’euphonium, notamment dans l’armée. Il joue de l’euphonium depuis 22 ans, fait du dessin depuis une dizaine d’années (graphisme, illustration…), et fait de la photographie.

Ce qui l’inspire quand il crée des œuvres, c’est de « dessiner des humains. Des fois je vais ajouter des éléments qui n’étaient pas présents dans l’environnement, mais je fais surtout des portraits sans décor. »

Parmi la multitude d’artistes présents à Québec, il aime particulièrement les bédéistes, illustrateurs ou peintres, tels que Catherine Lemieux, Maud Besson, Annie Carbonneau, Julien Dallaire-Charest.

Pour un aperçu du talent de Maxime Dubois, consultez ses réseaux sociaux :

  • Facebook : max’stache
  • Instagram : mrmaxstache
Maxime Dubois (Photo : Muriel Leclerc)

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