Sol Zanetti en 9 questions inusitées

Sol Zanetti, député solidaire dans Jean-Lesage.Sol Zanetti, député de Québec solidaire dans Jean-Lesage (Photo : Courtoisie)

Dans le cadre de mon entrevue réalisée avec Sol Zanetti, député de Jean-Lesage, à son bureau, je lui avais posé neuf questions surprenantes afin d’apprendre à connaitre le député solidaire sous un autre angle.

Par Mélissa Gaudreault

Est-ce que tu t’entends bien avec les élus?

« Ça dépend desquels. En général bien. Ceux de mon groupe parlementaire je les aime bien. Il y a toujours du monde dans d’autres partis politiques qu’on trouve sympathiques et il y en a avec lesquels on s’entend moins bien. » « Je m’entends bien avec Jean-François Simard, député de Montmorency, Jonathan Julien on se croise moins souvent. »

Comment trouves-tu le maire Marchand?  

« Je trouve que le maire sur le dossier du nickel a été très courageux et j’étais très content de sa prise de position. Comme avec tous les maires, il y a des choses avec lesquelles on est d’accord et d’autres avec lesquelles on est moins d’accord. De façon général, on a une bonne relation. »

Sujets en accord avec le maire : nickel, tramway

En désaccord : Zone Innovitam

À part les élus de ton parti, avec qui t’entends-tu bien à l’Assemblée nationale?

« Je m’entends bien avec Enrico Ciccone du Parti libéral, il est d’origine italienne par ses parents comme moi donc ça nous fait une petite connexion. »

Tu étais auparavant chef de parti, comment tu trouves ça d’être un simple élu? T’ennuies-tu d’être un leader?

« C’est une grosse responsabilité d’être chef. Pour moi ce qui est important c’est de faire avancer les idées et j’aime ça travailler en équipe. »

C’est ton deuxième mandat, es-tu cynique? Optimiste?

« Je choisis d’avoir espoir et je sais que des fois il faut être patient et continuer à se battre. »

Es-tu encore en contact avec Catherine Dorion ?

« Catherine c’est une bonne amie, on se voit encore. On est allé au théâtre ensemble l’autre jour. Elle avait besoin de faire de l’art, donc je pense qu’on va continuer de la voir mais sur le terrain de l’art plutôt que de la politique. »

Comment se déroule une journée de travail typique pour toi?

Au bureau de circonscription : « Aujourd’hui je me suis levé, j’ai fait ma revue de presse, j’ai des rencontres avec des conseillers en recherche d’aide parlementaire pour prévoir, creuser et améliorer ma compréhension de certains dossiers, j’ai des rencontres avec différents groupes de citoyens, j’ai l’entrevue avec vous, j’ai une réunion avec mon équipe de circonscription pour qu’on regarde ou en sont nos dossiers locaux, à travers tout ça je vais prendre des courriels à l’infini et un moment donné je vais diner. »

À l’Assemblée : « Une journée de Parlement, tu te lèves à 6h, tu fais ta revue de presse, il faut que tu sois au Parlement à 8h, ça se peut que t’aies un point de presse, que tu doives préparer une question, une motion, il y a la période de question de 10h à 11h30 et après ça se peut que tu sois en Commission parlementaire, tu trouves une façon de manger un moment donné, t’as des entrevues médias, tu rencontres des groupes, il y a encore des Commissions parlementaires et après tu reviens chez vous le soir ben tard. »

Tu étais anciennement professeur de philosophie, est-ce que ça te manque? Qu’est-ce que la philosophie t’a apporté dans ta vie politique et personnelle?

« Je m’ennuie des étudiants, de donner des cours mais je ne m’ennuie pas de faire de la correction en fin de session. Quand je donne des conférences sur l’indépendance pour moi c’est un peu de la pédagogie. La définition étymologique de la philosophie c’est l’amour de la sagesse donc c’est se poser des questions fondamentales pour mieux vivre et être plus sage et je pense que si tu ne fais pas ça en politique tu vas être malheureux et devenir une personne aigrie et cynique. La philosophie ça sert de rempart au cynisme. »

Tu as une journée de congé, qu’est-ce tu fais ?

« Probablement que je passe du temps avec ma fille de deux ans, j’essaie de m’entrainer, de jouer de la guitare, de faire l’épicerie, de cuisiner. J’aime ça aussi ne rien faire. »

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