Le milieu communautaire milite pour l’indexation des subventions

Les groupes communautaires en défense collective des droits de la région, devant le Conseil du Trésor. Crédit photo : CAPVISH )Comité d'Action Visant des Personnes en Situation de Handicap.Les groupes communautaires en défense collective des droits de la région, devant le Conseil du Trésor. Crédit photo : CAPVISH (Comité d'Action Visant des Personnes en Situation de Handicap.)

Plusieurs groupes communautaires en défense collective des droits appellent le gouvernement à prendre en compte l’inflation dans les subventions accordées.

Par Estelle Lévêque

Lundi, des représentants de groupes en défense collective des droits se sont rassemblés devant le Conseil du Trésor. Leur but : dénoncer le refus de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, d’indexer leurs subventions. Cette « erreur grave » aurait dû, selon eux, « être corrigée dès la mise à jour économique dévoilée la semaine dernière ».

Un « sous-financement chronique »

À cause d’une hausse importante des locaux et des frais liés au fonctionnement de l’organisme, Nicole Dionne, du BAIL, déclare que les financements obtenus en juin ne suffisent déjà plus.

En effet, suite à de fortes mobilisations au cours des cinq dernières années, les groupes ont réussi a obtenir quelques financements. «Les montants très modestes, obtenus lors du dépôt du Plan d’action gouvernementale en matière d’action communautaire autonome, ont surtout permis de consolider les conditions salariales qui, malgré ce rattrapage, sont toujours largement en dessous de ce qu’on retrouve dans le secteur public», dénonce la porte-parole.

Par conséquent, les groupes se doivent de chercher d’autres sources de financement provenant de projets ponctuels, de fondations, d’organisations privées. Des tâches qui empiètent sur le temps de travail des employés déjà peu nombreux. «Ce temps perdu, on ne peut pas le consacrer aux personnes dont les droits sont bafoués ni aux actions collectives qui sont au cœur de nos missions», déplore Selma Lavoie, d’Action Chômage de Québec.

Un appel au bon sens

Alors que le gouvernement a pu décrire leurs demandes comme démesurées, les groupes en défense collective des droits souhaitent bénéficier de la même indexation de subventions que d’autres secteurs communautaires autonomes.

«Il nous semble que François Legault et le Conseil du trésor devraient être à même de faire le calcul qui relève plus du gros bon sens que de la haute finance », conclut Sarah-Jane Ouellet du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur.

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