FEQ : Choses Sauvages et Lydia Kepinski font danser Québec

Le chanteur du groupe Choses SauvagesLe groupe Choses Sauvages s'est permis quelques pièces instrumentales vendredi soir. Photo : Philippe Moussette

En premières parties d’Hubert Lenoir, le groupe Choses Sauvages et la chanteuse Lydia Kepinski ont donné le ton à la Place de l’Assemblée nationale, vendredi soir.

Par Juliette Nadeau-Besse

Choses Sauvages commencé son apparition avec Homme-Machine, faisant danser petits et grands, cigarette à la main. Le groupe a animé une foule motivée qui connaissait les paroles de nombreuses chansons.

Le chanteur Félix Bélisle s’est dévêtu progressivement jusqu’à retirer la camisole qu’il portait en commençant à chanter Château de fantômes.

Dans la populaire Valse des trottoirs, le groupe a fait accroupir la foule afin qu’elle remonte graduellement au rythme de la musique, provoquant un effet de masse plutôt impressionnant. La présence du groupe s’est conclue sur Chambre d’echo et L’or et l’argent plutôt rock pour laisser place à Hubert Lenoir en dernière partie.

Le groupe est composé de cinq membres : Marc-Antoine Barbier (guitare), Thierry Malépart (guitare et clavier) Tommy Bélisle (clavier), Philippe Gauthier-Boudreau (batterie) et Félix Bélisle (basse, voix). Le bassiste Charles Primeau (Foreign Diplomats) s’est joint aux cinq membres fondateurs pour l’occasion.

Lydia Kepinski ouvre le bal

Profitant d’un bain de foule – le premier de plusieurs – dès sa première chanson, la chanteuse montréalaise a généreusement animé la place de l’Assemblée nationale.

Libérée de tout instrument, la chanteuse s’est permise de bouger amplement, tantôt se roulant sur scène, tantôt au milieu des spectateurs. Les mélomanes ont eu droit à une première artiste efficace; à la fois planante, rockeuse et dansante.

Débordante d’énergie, elle a fait sauter la foule avec elle sur Vaslaw, entre deux déhanchements de tous côtés de la scène. Vers la fin de sa prestations, la foule a chanté avec elle son succès Premier juin, paru en 2018 sur son album du même nom.

Les jeux de lumières étaient atténués par le soleil encore plombant, mais le son et les vibrations étaient au rendez-vous. L’autrice-compositrice-interprète de 28 ans a remercié brièvement le public avant de le saluer avec ses 4 musiciens.

Les trois prestations ont se sont tenues sur la scène Hydro-Québec, voisine du Cœur du FEQ, où se rassemblent les camions de nourriture de rue autour d’une terrasse. L’accès à cette scène, située devant l’Assemblée nationale, est complètement gratuit, mais le laisser-passer du FEQ est recommandé puisque les places sont limitées.

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