L’exposition « Utopie/Dystopie » capte l’imaginaire

Oeuvre de l'artiste Catherine Chriscelia Jean-BaptisteOeuvre de l'artiste Catherine Chriscelia Jean-Baptiste. Photo: Courtoisie,

L’exposition Utopie/Dystopie conceptualisée par les étudiants de premier et de deuxième cycle en histoire de l’art de l’Université Laval présente les œuvres de treize artistes établis ou étudiants, à la salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins, jusqu’au 27 mai.

Par Marie-Ève Groleau

À l’ère de l’action sociale, de préoccupations culturelles, féministes, pandémiques et englobant la multiplicité complexe d’enjeux sociaux, le thème de l’exposition Utopie/Dystopie représente l’espace ouvert des possibles pour la création. « Les deux termes mis en relation sont propices à l’inspiration d’univers utopiques et esthétiques. En tant que commissaire, ces mots appuient plusieurs conditions inclusives; une sorte de critique collective faisant part de l’idée de prévention d’éventuelles dérives du système, ce qui créer un terrain fertile pour l’art », débute le co-commissaire de l’exposition, Hugues Dupuis.

Les treize artistes posent leur vision du monde dans une approche singulière de jeux d’espace et de temps. Catherine Jean-Baptiste, Claire Borham, Melza Harvey, Charles Robichaud, Mélanie Côté, Anna Quinn-Nguyen, Gabrièle Fontana, Laurence Gravel, Maurane Paradis, Olivier Roberge, Mathilde Bois, Sophie-Laurence Brown et Amélie Laurence Fortin font découvrir leurs œuvres conçues spécialement pour l’exposition ou déjà créées et qui correspondaient à la thématique proposée par les commissaires Hugues Dupuis et Virginie Brunet-Asselin.

« Nous sommes allés chercher des artistes professionnels qui travaillent au Québec, comme à l’international ou des artistes de la région de Montréal, mais plus de la moitié des artistes sont étudiants à l’Université Laval, ce qui touche principalement notre mandat », présente la co-commissaire Virginie Brunet-Asselin.

L’exposition présente une sélection d’œuvres de médiums variés; collages numériques, installations, photographies, sculptures de différents formats disposées sur socle et même au sol.

L’art et l’engagement

Parrainée par l’Université Laval, l’exposition Utopie/Dystopie permet le questionnement, l’étonnement, et également, d’alimenter des réflexions historiques, éthiques, identitaires, politiques ou environnementales. Il n’est pas sans parler de l’impact de la situation pandémique qui eut non seulement une influence certaine sur la démarche de création de certains artistes, mais également sur la manière d’entrer en contact avec le travail de la matière. Cette influence de la pandémie eut donc le potentiel de favoriser l’action de prendre part à des débats nouveaux à l’égard d’une prise de position personnelle.  

« Notre souhait et notre direction de départ proposée aux artistes étaient de ne pas aborder le sujet de la pandémie, de l’effacer complètement par souci de toucher à d’autres enjeux, de faire le vide de cette situation que nous vivons depuis trop longtemps, mais après longue discussion, nous avons statué que nous ne pouvions absolument pas l’esquiver, que la pandémie est partie intégrante de nos préoccupations collectives. On invite les gens à visiter l’exposition qui a le potentiel de toucher, d’émouvoir, de questionner et qui est parfois en lien avec ce qu’on a vécu dans les dernières années », précise Virginie Brunet-Asselin.

Publication artistique

Dans la visée et la finalité de garder des traces de l’exposition, un catalogue papier réalisé par le Comité d’exposition des étudiants en histoire de l’art de l’Université Laval sera disponible ultérieurement exposant le travail photographique des œuvres, les descriptions exhaustives de la démarche des artistes conjointement avec leurs biographies.

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