Jean Rousseau veut rétablir la relation entre la police et la population

Jean Rousseau et MbaïLe chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, et son candidat dans Saint-Roch - Saint-Sauveur, Mbaï. Photo : Courtoisie

Devant la vieille centrale de police, le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, s’est engagé mercredi matin à revoir les affectations des policiers sur l’ensemble du territoire de la Ville de Québec.

« Ce n’est pas normal que dans la zone périphérique de Saint-Augustin à Sainte-Thérèse-de-Lisieux, il n’y ait en que deux autos patrouilles. Les gens souhaitent retrouver une proximité avec leur service de police, et pour cela, il faut des policiers sur le terrain », explique le candidat à la mairie en entrevue. 

Par ailleurs, le chef de Démocratie Québec déplore que l’administration sortante ait rapatrié les policiers vers le centre-ville, laissant ainsi de côté de nombreux quartiers où des besoins criants se font parfois ressentir.

« À Val-Bélair, il y a des parcs non-éclairés où les gens ne vont tout simplement plus le soir, car ils ne se sentent pas en sécurité. Et disons-le, c’est bien de baisser les limites de vitesse, mais s’il n’y a aucun policier qui surveille, c’est inutile », souffle Jean Rousseau.

Ça ne se fait pas en criant « police »

Questionné sur la manière dont il pense régler ce problème, Jean Rousseau convient qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire.

« Il faudra d’un côté revoir les affectations, et d’un autre côté voir si nous disposons des effectifs suffisants pour combler les besoins de tout le territoire en cette matière. À la Ville, on connaît les coûts totaux pour le service de police, mais pas ceux de chaque affectation », note-t-il. 

Mise en place d’une commission permanente

Le candidat à la mairie s’est aussi engagé à mettre sur pied un commission permanente de la sécurité publique, comme il y en a une à Montréal.

« À l’heure actuelle, un comité plénier se réunit une fois par année pour régler les questions qui touchent le service de police. L’an passé, la réunion n’a duré qu’une heure. Pour un service de 125 millions $, je trouve que c’est trop peu. Ce n’est pas suffisant pour bien discuter des enjeux et pour les comprendre », remarque-t-il. 

Un candidat dans Saint-Roch – Saint-Sauveur

En outre, M. Rousseau a profité de l’annonce de ce matin pour présenter son candidat dans le district de Saint-Roch – Saint-Sauveur. Il s’agit de Mbaï. 

« Il n’utilise que son prénom, un peu comme le font les joueurs de soccer brésilien », souligne Jean Rousseau à la blague. 

M. Mbaï en sera à sa seconde tentative de se faire élire dans ce district. En 2017, il avait connu une bonne campagne et avait récolté 31% des suffrages, et avait terminé deuxième derrière Pierre-Luc Lachance, alors membre d’Équipe Labeaume. Il affrontera pour une deuxième fois M. Lachance, qui porte maintenant les couleurs de Québec Forte et Fière. Ses autres adversaires sont Paul-Christian Nolin d’Équipe Marie-Josée Savard, Marie-Josée Proteau de Québec 21, et Alexandra Tremblay de Transition Québec. 

« C’est un homme qui connaît bien son secteur, et qui a une très bonne organisation. Nous sommes confiant en ses chances de l’emporter le 7 novembre », glisse Jean Rousseau.

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