Huguette Lépine : « On a besoin de rigueur, de réflexion et de compétence. »

Jean Rousseau et des candidats de Démocratie QuébecDe gauche à droite : Huguette Lépine, Anabelle Beaudoin, Katia Garon, Jean Rousseau, Lyne Girard, Jason Noble et David Johnson. Crédit photo : Sophie Williamson.

Jean Rousseau, chef de Démocratie Québec, présentait ce mardi une proposition visant la conversion d’écoles en logements abordables ainsi qu’une nouvelle candidate dans le district de Saint-Louis-Sillery, Huguette Lépine.

Mme Lépine « jure solennellement » de mener à bien deux engagements qui visent une densification à échelle humaine et qui s’oppose aux projets de construction massive comme HUMANITI.

« Demander d’utiliser ces sites extraordinaires, c’est voir l’avenir » 

Jean Rousseau propose que la Ville rachète les écoles secondaires Q.H.S (Quebec High School) et Saint-Patrick qui fermeront dans les prochaines années pour les convertir en logements sociaux. Les terrains pourraient aussi accueillir des jardins collectifs, des parcs canins ainsi que des espaces de jeux pour les enfants et adolescents. 

« C’est une opportunité unique pour convertir ces bâtiments en logements abordables dans des quartiers où les besoins sont criants », soutient le chef démocrate.

« La crise du logement est réelle, affirme Jean Rousseau, il faut que la Ville fasse preuve d’audace. On peut envisager des logements avec mixité sociale et des coopératives d’habitation. On va y voir. » 

La candidate de Saint-Louis-Sillery dénonce les rushs d’abattage 

Huguette Lépine est déjà connu dans le district de Saint-Louis-Sillery, notamment en tant que présidente du conseil de quartier Saint-Louis. Elle s’est fait connaître selon le chef démocrate lors de « ses prises de position articulées lorsque le maire n’a pas écouté les citoyens et est allé de l’avant avec son projet du Phare ». 

« Nous sommes aussi contre le projet HUMANITI », poursuit Jean Rousseau.

« Je me suis rendue compte que si je voulais faire la différence et avoir un plus grand pouvoir d’influence, il fallait que je m’implique », affirme Huguette Lépine. 

L’action politique est donc pour elle en continuité avec son engagement social. À propos de son chef Jean Rousseau, elle affirme qu’elle aime « sa rigueur intellectuelle, sa sincérité et son dévouement ». 

Elle partage notamment son enthousiasme pour le projet de Réseau Express Collectif de la Capitale (RECC). Du côté de son district, elle dénonce le fait qu’il a été « bousculé par des développements immobiliers massifs et une croissance de la circulation de transit ». 

L’aménagement et le patrimoine

La candidate démocrate dans Saint-Louis-Sillery promet donc deux engagements qui permettraient selon elle une densification harmonieuse qui respecte l’environnement et favorise la santé des citoyens. 

« Au cours des dernières années, la densification a rimé avec : on rase et on construit plus haut et plus gros », déplore Huguette Lépine.

Elle rappelle l’abattage controversé sur la route de l’Église pour la construction d’une maison pour aînés. Le projet HUMANITI représente aussi un enjeu, car elle affirme que s’il se réalise, « il y aura de la construction pendant 10 ans et un refoulement important dans le quartier ».

Pour s’attaquer à ces problèmes d’aménagement, elle propose de développer un partenariat avec l’Université Laval pour élaborer des projets pilotes « qui respectent les bonnes pratiques en matière d’aménagement urbain, de la protection des arbres et la cohabitation auto-vélo-piétons ». Le premier projet concernerait les mesures d’atténuation dans le quartier de la Cité universitaire.

« On serait le terrain pour les étudiants et les professeurs pour venir faire des projets pilotes, poursuit Huguette Lépine, et c’est l’occasion d’avoir un argumentaire qui serait reconnu le plus possible comme étant objectif et les citoyens et organismes seraient aussi mis à contribution. »

« Les résultats pourraient être réinvestis dans d’autres projets du quartier et en faire profiter la ville au complet », suggère la candidate démocrate. 

Au problème que poserait le délai avant de mettre en oeuvre les projets pilotes, Huguette Lépine reconnaît qu’il faut bouger vite.

« Il faut prendre des mesures importantes, affirme-t-elle, mais il y a un proverbe chinois qui dit « Va lentement, je suis pressé », parce que quand on est pressé on a pas le temps, ni les moyens de recommencer. Je pense qu’au cours des dernières années, on est allés vite. »

Le second engagement de Mme Lépine est de réaliser dans les plus brefs délais une portion du projet Cap en Cap, soit de relier la Maison des Jésuites et l’Église de Sillery. Ce projet vise à mettre sur pied une promenade touristique le long de l’axe fluvial « qui vise à mettre en valeurs les aspects patrimoniaux » de la ville de Québec.

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