Bruno Marchand invite Régis Labeaume à se garder une petite gêne

Bruno MarchandLe chef de Québec Forte et Fière et candidat à la mairie, Bruno Marchand, devant l'Hôtel de Ville, le 21 septembre 2021. Photo : Gabriel Côté

Le chef de Québec Forte et Fière et candidat à la mairie, Bruno Marchand, a invité le maire de Québec à la prudence dans ses commentaires à propos de la campagne électorale municipale, mardi après-midi. 

Interrogé sur les récents propos de Régis Labeaume selon lesquels il n’y aurait pas de volonté de changement à Québec, Bruno Marchand a manifesté son désaccord.

« À la lumière des élections fédérales, je me garderais une petite gêne de dire aux gens pour qui voter, si j’étais lui », a déclaré le candidat à la mairie, en évoquant les propos du Premier ministre Legault qui avait rendu publiques ses préférences.  

« Évidemment, il va dire ça. Nous, on dit qu’on a besoin d’un vent nouveau à Québec, et c’est ce qu’on sent aussi chez la population. » 

La pandémie et le scrutin

Sur la question de savoir si la situation sanitaire favorise la stabilité et la continuité dans l’administration municipale, M. Marchand a fait valoir la diversité des résultats des récentes élections sur le sol canadien.

« On pourrait citer en exemple toutes les élections qui ont eu lieu depuis le début de la pandémie. Certaines administrations se sont maintenues, d’autres sont tombées », a-t-il expliqué. 

Marchand demeure nuancé à propos du troisième lien

Alors qu’il commentait le résultat des élections fédérales dans les circonscriptions de la ville de Québec, le chef de Québec Forte et Fière en a profité pour réitérer sa position au sujet du troisième lien.

« Le résultat du scrutin fédéral est très bigarré, et il fait très bien le portrait de la situation. Il y a des gens favorables au troisième lien, des gens non-favorables, et d’autres encore qui se questionnent. Les gens ont des visions variées, qui dépendent de différents facteurs (…). Alors nous on dit qu’avant de dire oui, il faut plus de renseignements (…). Certainement, le résultat impose une négociation, d’autant plus que ceux qui auront à vivre avec le projet, ce sont les gens de Québec », a dit Bruno Marchand.

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