«Le grand frette» : Le EP de Larose

Larose dans son studio de musiquePascal Larose à l'ouvrage dans son studio. Crédit Photo : Léo Moffet

Le pianiste, compositeur et réalisateur de Québec Pascal Larose fera paraître ce jeudi 15 avril un premier album intitulé « Le grand frette ». 

Dans les six pièces très dynamiques qui forment l’opus, le musicien de Limoilou s’est amusé à explorer avec les sons et avec les possibilités de multiplier les étages sonores (overdub) qu’offre le travail en studio.    

Le résultat est un ouvrage audacieux, varié et intéressant, d’où se dégage une certaine recherche et ce qu’on pourrait appeler un sens de l’essai : Larose n’a pas peur de développer des idées originales et il sait trouver des sentiers qui demeurent inexplorés par ses confrères.

« Naturellement, je suis un créateur. J’ai besoin d’inventer des choses, c’est comme ça que j’occupe mon temps, confie le jeune homme avec assurance. Je joue sur des instruments que j’ai construits, dans un studio que j’ai monté, des pièces que j’ai composées. Et j’enregistre presque tous les instruments moi-même. Des fois, ma blonde dit que je suis un workaholic. Si le chapeau me fait, je le porte, rit-il. Mais c’est sûr que le défi qui est le mien, c’est d’apprendre à contrôler mon côté excessif. Je crois que j’ai réussi à le faire dans ce EP. » 

Ne pas avoir froid aux yeux

Les compositions de Pascal Larose transpirent également la quête – difficile – de l’authenticité. 

« J’écris toujours la musique en premier, et les paroles ensuite, explique-t-il. J’ai longtemps eu du mal à écrire des textes, car je trouvais toujours que ça sonnait faux. Éventuellement, j’ai compris qu’il fallait faire simple : ça donne des textes plus crus, mais plus vrais. »

Parlant des textes, ceux-ci sont empreints d’un humour particulier, – ce genre d’humour si propre à un individu qu’il faut connaître celui qui parle pour bien comprendre. 

« C’est un peu ce que je cherchais, et c’est pour cela que le EP s’intitule Le grand frette, fait-il valoir. On peut comprendre ça au premier degré – le thème du froid court au travers des diverses compositions – mais aussi au second degré : un frette, c’est un malaise. »   

Si vous n’avez pas froid aux yeux (ou aux oreilles!), ce disque en vaut l’écoute. 

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