Les Trafiquants d’art innovent

Les Trafiquants d’artUne partie de l'équipe des Trafiquants d'art : Frédérick Jourdain, fondateur, Virgile Pantoine, associé et encadreur. Photo : Jasmine Tremblay-Bouchard

Vieux-Limoilou — Dans un atelier boutique au 975 sur la 3e avenue à Québec, Frédérick Jourdain et son équipe veillent à offrir un rendement de qualité pour l’encadrement d’oeuvres. Le propriétaire et fondateur des Trafiquants d’art raconte comment l’aventure a commencé et les projets qu’il souhaite voir évoluer dans son commerce. 

Par Jasmine Tremblay-Bouchard

FREDÉRICK JOURDAIN est artiste et fondateur de l’atelier des Trafiquants d’art. Accompagné dans le projet par son associé VIRGILE PANTOINE, l’objectif était de rendre accessibles des services d’encadrement pour les artistes en offrant une garantie de qualité concurrentielle.

M. Jourdain mentionne qu’il a commencé en faisant de l’encadrement lui-même. «Ça allait bien, mais j’avais de plus en plus de rendez-vous et moins de temps pour la création», explique-t-il. L’idéal pour lui était d’avoir l’atelier en plus d’une boutique où il vendait des reproductions de ses œuvres. Il apprécie aussi de pouvoir y vendre les réalisations d’autres artistes émergents en art visuel. 

L’encadrement, un savoir qui se transmet 

Ouvert depuis le 1er juin 2017, M. Jourdain dit que ce qui le rend le plus fier est de persister dans le domaine de l’encadrement. «Ça ne s’apprend pas à l’école, c’est quelque chose qui s’apprend par mentorat. J’ai été très chanceux, car le meilleur encadreur de Montréal vendait déjà certaines de mes œuvres. Je lui envoyais beaucoup de mes clients et j’ai reçu de ses conseils. Virgile a beaucoup appris de lui, car l’encadreur lui a appris le métier», raconte-t-il. L’entreprise est d’ailleurs à la recherche d’un employé pour apprendre le métier d’encadreur. 

Prospérité et expansion

M. Jourdain estime que «ceux qui ont déjà possédé un cadre numérique ont une expérience différente de ceux qui ont une œuvre physique». «On est bombardé d’images sur nos ordinateurs et téléphones, mais il n’y a rien comme une œuvre originale ou une impression de qualité. Les gens y sont encore attachés et je pense que l’achat d’une œuvre, c’est l’extension de la personnalité des gens. Je ne pense pas que ça s’arrête», pense-t-il.

Le commerce atteint un but qui tenait à cœur à l’équipe. «Je suis fier de la qualité qu’on offre. J’ai fait affaire avec plusieurs encadreurs avant d’ouvrir ici. Je sais qu’on offre de la qualité et des services abordables. Au début, on s’est donné la mission d’accompagner et d’aider les artistes», souligne le fondateur.

«À court terme, on compte sur l’effet de bouche à oreille et que chaque projet soit bien réalisé. On monte notre réputation», mentionne Frederick. De son point de vue, l’importance est de rester à l’affut des tendances en plus de garantir une qualité enviable. «Actuellement, c’est le retour au bois, les moulures simples, classes, qui mettent en valeur le sujet», décrit-il. Son expérience lui a appris que d’autres encadreurs tiennent pour acquis leur succès sans se renouveler. Ce comportement peut mener au déclin d’un commerce d’encadrement. Le manque de relève est aussi un enjeu important. 

Visitez le site Web des Trafiquants d’art pour plus d’informations.

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