Vacances illimitées pour Robert Desrosiers

Robert DesrosiersRobert Desrosiers est en compagnie d’Andrée-Anne Verret, conseillère en communication à la Caisse de Limoilou. La coopérative a reçu la mention Élite pour son audit parfait lors du renouvellement de sa certification Entreprise en santé. Photo : Marie-Claude Boileau

Limoilou — Après neuf ans à la Caisse de Limoilou et 30 ans au sein du Mouvement Desjardins, Robert Desrosiers est parti en «vacances illimitées» préfère-t-il dire plutôt que retraite. Ayant la coopération dans le sang, M. Desrosiers a toujours été impliqué dans sa communauté, et ce, à tous les endroits où il est passé. Le Carrefour a discuté avec lui quelques jours avant son départ.

Par Marie-Claude Boileau

ROBERT DESROSIERS est fier du travail accompli à Limoilou. Son premier dossier concernait les écoles. Il s’est aperçu que les mêmes établissements déposaient année après année des demandes d’aide. Des écoles qui disposaient de plus de personnel et de parents bénévoles. Une situation inéquitable, juge-t-il. Il décide donc de changer la formule. Il propose alors qu’au 30 septembre de chaque année, les établissements indiquent leur nombre d’élèves. Ensuite, la Caisse leur verse 15$ par écolier.

Depuis huit ans, chacun peut alors choisir la façon de dépenser leur somme. Certaines l’accumulent, comme Sainte-Odile qui désirait avoir un terrain synthétique, d’autres comme le CFP de Limoilou l’ont utilisé pour engager une intervenante sociale. Ainsi, leur taux de décrochage a diminué. «Ç’a été mon dossier coup de cœur. On a tenu une planification stratégique récemment et j’ai suggéré de bonifier le montant qui n’avait jamais été revu. Les dirigeants ont accepté, mais en plus ils ont décidé de le majorer au taux d’inflation», dit-il.

Une caisse impliquée

Son second coup de cœur, ce sont les organismes de loisirs. C’est d’ailleurs le tout premier dossier qu’il a présenté à son successeur. «On a la chance d’avoir le Patro Roc-Amadour, le Centre Mgr-Marcoux et le Centre Jean-Guy Drolet qui sont différents, mais forts ensemble. On les a accueillis et je leur ai demandé de raconter ce qu’ils faisaient. C’est une façon d’intégrer une nouvelle personne dans l’entreprise coopérative en sachant qu’il y a des choses que l’on fait dans la communauté», fait-il savoir.

Il explique que leur implication n’est pas toujours liée à donner de l’argent. Par exemple, lorsque le Centre Mgr-Marcoux a eu des décisions difficiles à prendre, la Caisse les a aidés en payant un intervenant pour réaliser une analyse et une planification stratégique. «Ça a donné de bons résultats en transformant le conseil d’administration et leur organisation. Prochainement, ils déménageront dans un nouveau lieu», note-t-il.

Voyage et… travail

Pour casser le moule de directeur général, M. Desrosiers et sa femme partiront prochainement en voyage. «Nous avons loué une maison à Daytona en Floride du 5 janvier au 5 avril. On descendra avec la Spyder, car la moto est une de mes passions», confie-t-il.

M. Desrosiers part heureux, satisfait et en confiance. Les gens lui manqueront, avoue-t-il. Il gardera les pieds dans la coopération puisqu’il est président de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) et représentant des régions de Québec et Chaudière-Appalaches.

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