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Le RAUQ promeut l’agriculture urbaine et la sécurité alimentaire

agriculture urbaineImage d'une édition précédente de la Fête des semences. (Photo : Réseau d'agriculture urbaine)

Mélodie Lespérance, coordonnatrice du Réseau d’agriculture urbaine de Québec (RAUQ), nous parle de la mission de l’organisme, d’agriculture urbaine et de sécurité alimentaire.

Par Mélissa Gaudreault

Peux-tu m’expliquer la mission du RAUQ?

« On souhaite favoriser l’essor de l’agriculture urbaine sur le territoire de la communauté métropolitaine de Québec, dans une optique de développement durable et de sécurité alimentaire. On souhaite que la ville de Québec et le territoire de la communauté soit une communauté nourricière et qu’on ne dépende pas seulement des régions, d’agriculture des campagnes, des autres pays et de l’importation alimentaire. »

« Aussi, côté santé, bien-être et santé mentale, on veut ramener la nature en ville. On parle beaucoup de verdissement, de canopée, de gestion des eaux pluviales, d’aménagements de jardins de pluie, mais c’est très important aussi pour nous d’avoir des aménagements comestibles et de plus d’aménagements de biodiversité qui ne sont pas juste comestibles pour l’humain, mais aussi un endroit pour les insectes, les petits animaux, les oiseaux. Tout ça dans l’optique que si on perd la biodiversité, on perd les services écosystémiques qui en ce moment aident à régir les conséquences des changements climatiques (inondations, sécheresses…). L’impact est moins grand grâce à la nature. »

Comment définis-tu l’agriculture urbaine et d’alimentation locale?

Agriculture urbaine

« L’agriculture urbaine, c’est un concept qui est très large. C’est tout ce qui est fait en zone blanche. La zone verte, c’est de l’agriculture conventionnelle. On pourrait dire que l’agriculture urbaine comprend les jardins collectifs, communautaires, jardinage domestique, les fermes urbaines, jardinage sur les toits, des cultures d’hydroponie et d’aéroponie, il y a des ruches en ville, des champignonnières, de l’aquaponie. »

Alimentation locale

« Un critère important c’est que l’aliment soit vendu à moins de 150km d’où il a été produit. Et idéalement avec un seul intermédiaire pour permettre un circuit court, une meilleure compréhension du produit et un meilleur lien entre le producteur et le consommateur. Il faut éviter les intermédiaires à n’en plus finir, qui diluent le message de l’aliment, qui se prennent une cote ce qui fait que l’aliment est rendu difficilement achetable par une partie de la population. »

Comment la mission du RAUQ se traduit en pratique?

Champs d’activités et objectifs

« Faire du réseautage entre nos membres. On a 115 membres répartis sur le territoire, et on souhaite les mettre en commun parce que c’est beaucoup des gens qui vivent de l’isolement dans leurs réalités. Il y a peu de gens qui vivent les mêmes réalités et ces gens-là sont tellement occupés qu’ils n’ont pas le temps d’aller chercher des solutions ou de jaser avec ceux qui font la même chose pour réussir à ne pas les voir que comme des compétiteurs. On est là pour mettre en lien ces gens-là, idéalement faire de la mutualisation de ressources. »

Avantages d’être membre du réseau

  • Donne un rabais pour la Fête des semences
  • Donne une visibilité aux membres du réseau
  • Donne accès à des événements de réseautage durant l’année

Exemples de choses faites par le RAUQ

Le RAUQ a :

  • aidé Entraide à avoir un mur d’hydroponie pour avoir une offre de produits l’hiver pour la banque alimentaire, ce qui a mené à offrir une formation sur l’hydroponie aux membres ;
  • organisé un atelier d’échange sur le développement de l’agriculture urbaine en collaboration avec le Laboratoire d’agriculture urbaine ;
  • 20 mars* : événement réseautage qui fait la promotion d’initiatives en agriculture urbaine
  • Dépôt d’un projet pour l’accélérateur pour créer une communauté de pratique

Fête des semences

La 15e édition de la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec se tiendra les 2 et 3 mars prochains au pavillon Alphonse-Desjardins à l’Université Laval.

À cette occasion, plus de 60 exposant.es dont une quinzaine de semenciers.ères québécois.es se réunissent pour offrir des semences aux citoyens et autres produits utiles pour faire de l’agriculture urbaine.

Le thème de cette édition est Notre histoire, un héritage! et met en lumière l’importance d’asseoir notre sécurité alimentaire.

Voici quelques exemples des multiples sujets abordés : l’importance de développer un patrimoine génétique, les cultures abritées, les façons écologiques de lutter contre les maladies de tomates, semer en pleine terre ou en bac, l’hydroponie, etc.

« C’est le moment où tout le monde se rassemble. Ça donne un accès aux citoyens aux semences biologiques, adaptées au climat, et en respect de la terre. Des belles variétés qui ont même été créés ici au Québec. »

« C’est une tradition au Québec. À chaque printemps, les semenciers se réunissent pour offrir des semences aux citoyens, parce qu’avant la vente en ligne, c’était la seule façon d’avoir accès aux semences. Ça permet aussi de garder une traçabilité des semences ancestrales qu’on avait ici, notre patrimoine génétique québécois, c’est très important. »

« La fête, c’est des discussions avec les semenciers. Il y a un partage de savoir important qui se fait et on y offre une trentaine de conférences sur des sujets variés (ex. : production de semences, herboristerie, plantes médicinales, etc.) pour mieux orienter les gens et les aider à adopter des bonnes pratiques. »

Visitez le site du RAUQ pour en savoir plus et peut-être vous procurer l’un des derniers billets disponibles pour assister à l’événement.

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