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La lunetterie Vu d’ici prépare son événement Seconde Main

Amélie Lafontaine et Andrée Marquis, copropriétaires de la lunetterie Vu d'ici. (Crédit photo : Estelle Lévêque)Amélie Lafontaine et Andrée Marquis, copropriétaires de la lunetterie Vu d'ici. (Crédit photo : Estelle Lévêque)

Dans la lignée de sa mission éco responsable et éthique, la lunetterie Vu d’ici, sur la rue Saint-Paul, tiendra bientôt la 3e édition de son événement Seconde Main. 

Par Estelle Lévêque

La lunetterie Vu d’ici se démarque dans le paysage de l’optique. Installée depuis presque trois ans dans le quartier du Vieux-Port de Québec, le commerce s’est construit autour des valeurs de ses fondatrices. Ainsi, la lunetterie de Andrée Marquis et Amélie Lafontaine accorde une importance primordiale à l’écoresponsabilité des produits, l’éthique d’approvisionnement et l’accompagnement de la clientèle. 

Seconde main

Du 8 au 11 février, Vu d’ici tiendra la 3e édition de son événement Seconde main. À cette occasion, la lunetterie proposera à la vente des montures neuves de récupération ou usagées en bon état. Les prix des produits proposés commenceront à 65 dollars. Un événement qu’elles ont décidé de renouveler suite à un réel enthousiasme manifesté par la clientèle.

« Certains visiteurs sont des collectionneurs qui aiment trouver des montures vintages en très bon état. D’autres en ont vraiment besoin et peuvent, grâce à cet événement, se fournir une deuxième paire, de secours ou de soleil par exemple », explique Amélie. 

Dans une démarche solidaire, la lunetterie reverse 30% des bénéfices récoltés sur les quatre journées à l’organisme Signes d’Espoir. Aussi, un espace friperie sera exceptionnellement installé dans le commerce. Il proposera « des trouvailles à petit prix pour aller avec vos nouvelles lunettes », commentent les copropriétaires.

Par ce biais comme par des collections permanentes à prix variés, la lunetterie souhaite s’adresser à une clientèle large. « Avoir un produit écoresponsable que seul 1% de la population peut se permettre d’acheter, c’est pas responsable », résume Amélie.

Faire les choses différemment

Retour trois ans en arrière, alors qu’Andrée Marquis et Amélie Lafontaine exploraient les prémisses de leur projet. « On se questionnait beaucoup sur les habitudes du monde de l’optique : le gaspillage face à la matière première, l’approvisionnement, le côté éthique de la chose », commente Amélie. De fil en aiguille, ces interrogations les poussent à mettre sur pied une lunetterie différente.

En premier lieu, elles ont travaillé sur l’offre de lunettes de Vu d’ici. Ainsi, les montures offertes dans la lunetterie sont fabriquées localement et\ou de façon écoresponsable. « Il y a de beaux produits qui se font au Canada, pourquoi on ne les trouve pas [en lunetterie classique] ? », interroge l’opticienne. Parmi les lunettes des tablettes, des montures en coquillage, en matières recyclées ou encore en bois.

Par ailleurs, Vu d’ici se présente comme une lunetterie de quartier. À travers cette appellation, Andrée met de l’avant un service client de qualité. Elle souhaite offrir à ses clients la possibilité de prendre le temps de réfléchir à son achat lors de sa visite, ou sur plusieurs jours, au besoin. « C’est important pour nous de prendre le temps d’en parler, de parler de l’artisan et de sa démarche. Les gens tombent en amour avec la monture mais aussi avec l’histoire qui est derrière. » 

« J’ai des clients qui sont parfois nerveux à l’idée des grandes bannières, qui ne se sentent pas capables de prendre une décision le jour même. Une paire de lunettes, ça reste des centaines de dollars, je peux comprendre que la personne ait besoin de dormir sur son achat, c’est tout à fait normal », ajoute Amélie.

La lunetterie Vu d’ici se situe au 345, rue Saint-Paul depuis l’automne 2021. (Crédit photo : Juan David Molina Velasco)

Sensibiliser le grand public

Au fil de la discussion, Amélie Lafontaine rappelle que « 100% des humains vont avoir besoin de lunettes dans leur vie ». Elle évoque, au-delà des problèmes de vue courants, le besoin de lunettes de soleil, ou encore de l’arrivée de la presbytie. « On se rend compte que la plupart des gens savent très peu de choses d’un objet qui est cependant très courant », ajoute-t-elle. 

Ainsi, le commerce travaille à inverser cette tendance du monde de l’optique, en offrant plus de transparence. « L’industrie de la mode, de l’alimentation, des cosmétiques a eu une réflexion, ces dernières années, à laquelle le grand public a adhéré. En lunetterie, ce n’est pas clair, le parcours des produits.” Ainsi, au mois d’avril prochain, Vu d’ici participera à l’exposition Manger Santé & Vivre Vert, qui lève le voile sur les nouvelles tendances pour un mode de vie plus sain.

« On veut s’assurer que la personne à qui on s’adresse obtienne le meilleur produit et le meilleur service adapté à elle. Si la personne veut la monture la plus fucked up du monde, on va l’avoir. Si au contraire la personne veut une monture qui se voit le moins possible, c’est correct on va l’avoir aussi. Quoiqu’il en soit, ces deux objets là vont être passés par toute la bienveillance et tout le concept qu’on a voulu développer ici », résume Andrée Marquis.

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