De Québec à Paris, le talent de PETITOM n’est plus à prouver

Tommy Tremblay PETITOMDe Québec à Paris, Tommy Tremblay alias PETITOM ne cesse de nous surprendre et de briller. (Photo : Kevin Millet)

Nous avons eu l’occasion de discuter avec Tommy Tremblay alias PETITOM, un artiste multidisciplinaire originaire de Québec, de son parcours et de sa carrière.

Par Mélissa Gaudreault

Tommy Tremblay est originaire de Loretteville, à Québec.

Il fait de la danse depuis qu’il a 8 ans, professionnellement depuis l’âge de 14 ans. Il a dansé plusieurs années avec le Studio Party Time (Ste-Foy) et la troupe PNT. Comme il regardait beaucoup les vidéos de danse à la télé (Chris Brown, James Brown, Usher, etc.) et dansait, ses parents ont décidé de l’inscrire à des cours de danse.

Il fait de la musique depuis 13 ans, professionnellement depuis très récemment. C’est en participant à une comédie musicale au secondaire qu’il a développé son intérêt, son talent, et sa passion pour le chant et la musique.

On a pu le voir dans plusieurs projets de danse ou de chant télévisés, notamment à Mixmania2 en 2011, Révolution en 2018 et La Voix en 2020.

En plus d’être un artiste multidisciplinaire, Tommy est aussi un grand fan de sport. Il pratique notamment le basket, planche à neige, hockey, sports aquatiques, breakdance.

Le gars derrière l’artiste

Quelles formes d’art pratiques-tu?

« Tout est plus concentré sur la musique depuis quelques années. J’avais fait beaucoup de Cirque du Soleil, chorégraphe et danseur pour des émissions de télé, des troupes, des projets. La COVID m’a permis de me concentrer sur la création musicale. J’ai fait la Voix en 2020 et depuis ce temps-là c’est vraiment musique à fond. »

Qu’est-ce qui te motive à décider de participer à un projet?

« Je suis un gars très instinctif, donc c’est vraiment une question de feeling. Et quand je choisis un projet, j’y vais à fond. J’adore sortir de ma zone de confort. En tant qu’artiste, je trouve que c’est là que j’écris mes plus beaux textes, quand je suis pas dans mon salon chez moi en train de vivre ma vie de tous les jours, c’est là que ma créativité ressort. »

Qu’est-ce que t’aimes le plus de ton métier?

« Les spectacles. J’adore travailler si fort sur un truc, comme sur mon album, passer des journées en studio, de se creuser la tête pour écrire le meilleur texte, et c’est quand t’arrives sur scène que j’ai l’impression que tout ce sur quoi t’as travaillé prend vie. Les gens le reçoivent et c’est un truc qui est plus gros que toi. Tu arrives sur scène, tu le donne au public et c’est un truc qui ne t’appartiens plus, que tu partages avec des gens. Je trouve ce feeling-là tellement puissant. »

Quelles sont tes idoles/inspirations québécoises du domaine artistique?

« Côté théâtre, j’ai toujours aimé Patrick Huard. J’ai beaucoup aimé ce que Guillaume Lemay-Thivierge faisait en cinéma. En musique, j’écoute Charlotte Cardin, Aliocha Schneider, Marielyne Léonard. Côté danse, je dirais James Dhaïti, Edith Colin-Marcoux, Rodrigo Alvarenga-Bonilla, Mass (Samuel Cyr). »

Projets récents et à venir

Sur quels projets as-tu travaillé depuis La Voix en 2020?

« J’ai fait principalement de la musique. J’ai sorti deux EP. Un premier qui était vraiment personnel, c’était un EP de trois chansons de création que j’ai fait pendant le confinement. Ensuite, j’ai sorti un EP du nom de PETITOM, qui est une présentation de moi. C’est cinq chansons que j’ai composé avec Benjamin Nadeau, avec des gens de Belgique et de France. En 2021, j’avais commencé à faire des allers-retours en France pour établir des connexions avec les Français, parce qu’on parle français et on fait de la musique en français, c’est bien d’aller voir d’autres territoires pour s’en inspirer. »

Sur quoi travailles-tu en ce moment?

« Je joue le rôle de Molière à Paris, c’est un spectacle musical, plus précisément un opéra urbain. C’est  un spectacle qui est raconté qu’en musique. On raconte la vie de Molière à travers des slams, du rap, de la musique et rarement que la musique va arrêter et qu’on va juste faire des scènes de théâtre. Les spectacles comment le 7 novembre (l’avant-première), 11 novembre (première), on fait une tournée de 90 spectacles en France, Belgique, Suisse… de novembre à février. Et sinon je travaille sur son album à venir. »

Comment décrirais-tu ton style musical?

« On est en grosse création en ce moment, j’écris énormément. L’album va être une globalité de tout ce que j’ai pu vivre, c’est très personnel comme album, ça parle des épreuves que j’ai traversées. Ça va être des sonorités très urbaines, du pop urbain. C’est difficile de le décrire précisément pour l’instant, donc ce sera une surprise à découvrir. »

Quel est ton expérience la plus marquante en lien avec les arts?

« Le projet sur lequel je suis en ce moment. Avec Molière, je fais des rencontres incroyables avec les producteurs et les artistes qui travaillent sur le spectacle. C’est mon plus beau projet que j’ai eu à faire dans ma carrière. »

As-tu un rêve ou un projet que tu aimerai réaliser plus que tout?

« J’adorerais avoir une tournée mondiale avec ma musique, où c’est une énorme production de stade, un spectacle hyper acrobatique avec beaucoup de gens sur la production, des danseurs, des musiciens, à la Dua Lipa ou à la Pink. Sinon, ce serait d’avoir soit un premier rôle dans un film où c’est hyper physique, où c’est une grosse recherche psychologique qui est loin de ma personnalité et qu’il y a un truc très physique genre un film d’action, pour lequel je dois être vraiment en forme et que je sois mon propre cascadeur un peu à la Tom Cruise. »

Retour sur sa carrière

As-tu des projets préférés parmi tous ceux auxquels tu as participé?

« La Voix j’ai bien aimé, parce que c’était un moment assez important dans ma carrière d’artiste et comme je faisais beaucoup de danse, ça m’a réorienté sur le chant que j’avais refoulé pendant un moment. La Voix, ça m’a confirmé que je pouvais le faire. Sinon, le projet sur lequel je suis en ce moment, Molière, c’est un de mes plus gros projets à vie. C’est un truc tellement challengeant, je suis dans un autre pays, donc je suis tout le temps hors de ma zone de confort, dans une autre culture, j’apprends énormément, j’étudie Molière, c’est un projet où je me surpasse, je me vois évoluer. Il y a aussi mon album sur lequel je travaille en ce moment, tous les projets que j’ai faut au Cirque du Soleil. »

Qu’est-ce que t’as appris durant ta carrière et qui t’es encore utile aujourd’hui?

« J’ai souvent attendu que quelqu’un fasse quelque chose ou qu’il le fasse pour moi et je réalise que t’es jamais mieux servi que par toi-même. Il n’y a personne qui va le faire à ta place, donc il faut que tu le fasses. Il faut que tu fasses le premier pas, il faut que tu sois la personne qui le fait. Le moment où j’ai arrêté d’attendre que quelqu’un m’aide ou que quelqu’un le fasse pour moi, j’ai commencé à faire des trucs par moi-même et tout s’est placé. Je me dis vas-y et fonce. Je me rends compte qu’il faut arrêter d’avoir peur de l’échec. Comme dans le sport, il y a des matchs que tu vas perdre et d’autres que tu vas gagner. Quand tu te dis que la défaite est pas si grave, le lendemain tu feras mieux. Ça m’aide à continuer d’avancer, de foncer, les doutes sont moins présents et ça m’arrête pas. »

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