Chalou : une histoire de famille

chalou bièresL'équipe de Chalou est toujours prête à vous accueillir et à vous faire découvrir les bières locales. (Photo : Courtoisie)

Véritable caverne d’Ali Baba pour amateurs de bières, les trois succursales Chalou de la région sont devenues incontournables pour ceux qui recherchent des produits originaux autant que bon marché.

Par Martin Claveau

Histoire

L’histoire de cette entreprise originale est intimement liée à celle de la famille Tremblay dont trois générations s’impliquent dans les affaires quotidiennes.

Tout débute, dans un premier temps, en 1983 alors que Madeleine et Jean-Guy Tremblay acquièrent un dépanneur à Sainte-Marie de Beauce et l’opèrent pendant quelques années. 

En 1990, le couple décide de vendre ce commerce et s’établit dans la région de Québec pour se rapprocher du travail de Jean-Guy. Ceux-ci ont cependant toujours la piqure et après une brève pause, ils achètent un autre dépanneur, cette fois au 1013 boulevard Lapierre à Saint-Émile.

Le commerce sera opéré dans sa forme originale durant 5 ans.

Le nom de Chalou apparaitra pour la première fois en 1996, au moment où les frères Charles et Louis Tremblay se joignent à l’entreprise. Ce nom est en fait une simple contraction des prénoms des deux frères.

À ce jour, les fondateurs, Jean-Guy et Madeleine Tremblay, aujourd’hui âgés de 77 et 76 ans, travaillent toujours pour l’entreprise qui est dorénavant dirigée par les deux frères.

Expansion

En 2018, une première expansion se réalise du côté de Beauport, qui devient alors le siège social de la compagnie. Puis en 2019, s’ajoute la succursale du Grand Marché de Québec qui se spécialise dans les produits de microbrasserie.

Gros vendeurs

Il se vend évidemment toutes sortes de bières dans l’entreprise, mais selon Louis Tremblay, la bière la plus vendue chez Chalou est celle de la marque Molson.

La Coors Light demeure le produit qui se vend le plus, car il s’agit d’un produit apprécié et abordable. Au chapitre des bières importée, la Heineken, qui est aussi distribuée par Molson, se démarque des autres produits à son avis.  

M. Tremblay, qui connait fort bien le marché,  affirme qu’il est possible que le marché ait engendré trop de microbrasseries dans les dernières années. « Certains ont cru que ce serait possible d’en vivre durant la pandémie alors que la tendance était à l’achat local, mais l’économie leur nuit beaucoup présentement et plusieurs microbrasseries affichent des surplus d’inventaires. Ces compagnies doivent innover et avoir des nouveautés pour se distinguer », observe-t-il.

Les microbrasseries la Souche, la Voie Maltée et Archibald se démarquent et remportent de beaux succès. Au niveau des bières sans alcool ce sont les bières Boréale, Grolsh, Beck et Heineken qui tiennent le haut du pavé.

Futur

« Présentement, nous n’avons pas de projet précis d’expansion, mais nous demeurons à l’affut », confesse M. Tremblay qui évoquait également la possibilité que l’entreprise diversifie ses activités en  investissant dans le secteur  immobilier dans le futur.

« C’est une chose que nous regardons, mais il n’y a rien de fait à ce niveau. Ce qui nous freine le plus présentement c’est l’enjeu de la main d’œuvre. Nous avons une belle équipe, mais je ne vois pas comment on pourrait démarrer un nouvel emplacement avec si peu de main d’œuvre disponible », considère-t-il.

La famille de Louis Tremblay risque de faire partie de l’entreprise pour encore un moment puisque que ses enfants Samuel et Rose sont déjà au travail avec lui.

« Par contre, la fille de mon frère Charles est encore jeune, car elle n’a que huit ans, mais c’est sa conjointe,  Émilie Allison, qui s’occupe de la succursale du Grand Marché, alors on reste en famille », rigole-t-il.

Chalou risque donc de demeurer une affaire familiale pour encore un petit bout.

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