Petits bonheurs d’école soutient les élèves de Québec

Vêtements d’automne, fournitures scolaires ou encore services spécialisés : la fondation Petits Bonheurs d'École soutient environ 300 familles par an. (Crédit photo : Katerina Holmes.)Vêtements d’automne, fournitures scolaires ou encore services spécialisés : la fondation Petits Bonheurs d'École soutient environ 300 familles par an. (Crédit photo : Katerina Holmes.)

Située dans Saint-Sauveur, la fondation Petits bonheurs d’école soutient financièrement et moralement les élèves du préscolaire et primaire en situation de vulnérabilité.

Par Estelle Lévêque

Les enfants de la région de Québec ne sont pas égaux en termes d’accès à un soutien financier, moral et affectif. À l’heure de la rentrée scolaire, les élèves de milieux défavorisés peuvent faire face à un certain nombre de difficultés. Ainsi, la Fondation Petits bonheurs d’école aspire à ce que chaque élève puisse bénéficier de chances égales à sa réussite scolaire. 

Adressé aux élèves du préscolaire au primaire de la grande région de Québec, ce soutien se matérialise sous différentes formes. Vêtements d’automne, fournitures scolaires ou encore services spécialisés : au total, la fondation soutient environ 300 familles par an. 

Quel fonctionnement ?

« Ce ne sont pas les parents qui font la demande, ce sont souvent les intervenants scolaires, directions d’école ou travailleurs sociaux qui interviennent dans les familles », explique Johanne Chénard, directrice générale de la Fondation Petits bonheurs d’école. Par la suite, un comité composé principalement de directrices d’écoles se renseigne sur les besoins de l’enfant et répondent en conséquence aux demandes d’aide. 

Enfin, un membre du comité s’entretient avec l’initiateur de la demande et planifie un rendez-vous collectif, incluant les parents, pour procéder aux achats ou à l’accès aux services. « On pense que le fait que l’intervenant scolaire ou le travailleur social aille avec la famille, ça crée des liens positifs. »

Un besoin en services spécialisés

La fondation Petits bonheurs d’école note, ces dernières années, une hausse des demandes de soutien pour des services spécialisés. On parle notamment d’évaluations psychologiques, d’ergothérapie ou d’orthophonie. 

« On sait qu’en neuropsychologie, dans le public, il y a un temps d’attente absolument épouvantable. Alors on fait affaire avec des cliniques privées. Suite à l’évaluation, si on reçoit une demande pour un suivi, on analyse tout ça scrupuleusement puis, si besoin, on accorde l’argent pour un suivi. »

Johanne Chénard, directrice générale de la Fondation Petits bonheurs d’école

Les demandes pour des évaluations psychologiques sont étudiées en lien étroit avec les psychologues scolaires afin de définir les besoins de l’enfant. De 2019 à 2022, les services spécialisés représentaient 33% des dons effectués par la Fondation Petits bonheurs d’école. À titre comparatif, 44% étaient destinés à la santé et au bien-être de l’enfant (vêtements, soins de santé, lunettes) et 12% aux fournitures, activités et soutien scolaires.

Quel secteur ?

Située dans les locaux de l’école Marguerite-Bourgeoys, la fondation s’adresse aux élèves des écoles primaires des centres de services suivants : de la Capitale, des Premières Seigneuries et des Découvreurs, ainsi que la Commission scolaire Centrale Québec.

« Le centre de services de la Capitale est notre principal demandeur, puisque les milieux défavorisés se retrouvent principalement au centre-ville », rappelle Mme Chénard. Créée il y a 35 ans par des enseignantes de la ville de Québec, la Fondation des Petits bonheurs d’école accorde, en moyenne, 100000$ de dons par année aux élèves en situation de vulnérabilité.

Pour en savoir plus sur la Fondation Petits bonheurs d’école, consulter le lien suivant.

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