Une murale qui rayonne pour le Centre Jacques-Cartier

Demetry Cloutier, Maxime Leclerc, Josée-Ann, Josuha Paquet-Lévesque, Clémentine Ogier, et Patrick Forchild, devant la murale du CJC en cours de réalisation. (Crédit photo : Estelle Lévêque)Demetry Cloutier, Maxime Leclerc, Josée-Ann, Josuha Paquet-Lévesque, Clémentine Ogier, et Patrick Forchild, devant la murale du CJC en cours de réalisation. (Crédit photo : Estelle Lévêque)

Saint-Roch : Le Centre résidentiel et communautaire Jacques-Cartier a inauguré sa nouvelle murale, remise au goût du jour.

Par Estelle Lévêque

Guillaume D. Cyr, photographe, et Patrick Forchild, artiste multidisciplinaire, ont travaillé sur ce projet avec douze participants du Centre Jacques-Cartier. Ouvert à tous, mais principalement aux jeunes adultes de 16 à 35 ans, l’organisme accompagne environ 800 personnes annuellement.

Représenter les valeurs du Centre Jacques-Cartier

Afin de concevoir une oeuvre à l’image du centre, les participants au projet de murale ont réfléchi collectivement aux valeurs qu’ils souhaitaient représenter. « C’est très coloré, très vibrant. Pour moi, c’est une très belle représentation du CJC », affirme Maxime Leclerc, locataire au CJC.

« Ce qui se retrouvait dans le discours des participants, c’est que le CJC est un milieu où les gens se sentent bien et accueillis tels qu’ils sont. Un endroit où ils peuvent prendre le temps de s’asseoir, réfléchir à ce qu’ils aiment, ce qu’ils ont envie de faire, quel est le sens qu’ils veulent trouver dans leur vie et dans la société », explique Clémentine Ogier, agente de formation au CJC. Pour représenter cette idée de l’émancipation, les participants ont intitulé la murale L’envol.

La nouvelle murale dans la cour intérieure du Centre Jacques-Cartier.

La nouvelle murale dans la cour intérieure du CJC. (Crédit photo : Guillaume D. Cyr)

« Le CJC, c’est très vivant, très artistique, très inclusif. Aujourd’hui, par rapport à il y a 30 ans, quand le CJC a été fondé, il y a plus d’ouverture dans la société. Tout ce qui est diversité de genre, diversité sexuelle. Aussi, on a un plateau qui s’appelle Objectif résilience qui est basé sur la décroissance. On a un compost, un oasis urbain ; les plantes sur la murale représentent bien ça. »

Josée-Ann, stagiaire en soutien à la médiation

Un projet de création participatif

Dans le cadre de l’Entente de développement culturel entre le gouvernement provincial et la Ville de Québec, le projet a débuté en septembre dernier. Achevé la semaine dernière, le projet de médiation culturelle a duré 40h au total. À cette occasion, les participants ont exploré la photographie, la peinture acrylique et la peinture en aérosol.

«J’ai pris beaucoup de photos, ça a réveillé mon côté artistique. C’était la première fois que je faisais un atelier de photographie, je me suis vraiment donné. Tous les éléments viennent des photos qu’on a prises. Le clocher, les fleurs, le personnage, les oiseaux, le sac à dos. »

Demetry Cloutier, 26 ans, impliqué au Centre Jacques-Cartier depuis 2021

Suite à cette première étape d’exploration photographique, Guillaume D. Cyr et Patrick Forchild ont proposé sept images aux participants. Parmi celles-ci, se trouvait celle qui a, par la suite, été peinte dans la cour intérieure du Centre.

Rappelons que la précédente murale avait été réalisée il y a 20 ans, par des locataires de l’époque. Parmi ceux-ci, l’artiste Annie Hamel a fait de l’art mural sa profession.

«J’ai trouvé ça vraiment le fun de voir la joie que ça peut faire vivre aux personnes qui participent. C’est très riche », conclut Clémentine.

Pour en savoir plus sur le Centre Jacques-Cartier, visiter le lien suivant.

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