Des solutions vertes à adopter aujourd’hui pour un monde plus vert demain

Dans le contexte actuel de crise climatique, voici plusieurs pistes de solutions pour effectuer une transition verte inspirées par l’exposition Pour demain, présentée au Musée de la civilisation.

Par Mélissa Gaudreault

Comme le souligne l’exposition, les changements climatiques et leurs conséquences engendrent de plus en plus d’écoanxiété et c’est pourquoi elle propose des solutions afin d’adopter des politiques plus vertes et éventuellement d’effectuer une transition écologique.

Pour mesurer l’impact des changements climatiques, il faut d’abord comprendre le rôle que joue la nature dans la survie de l’être humain.

Par exemple, l’air que nous respirons (l’oxygène) provient du plancton ou des arbres et la survie du plancton est menacé par l’activité humaine (ex. : microplastique, sonars, navires marchands, extractions de combustibles fossiles, etc.).

Les abeilles qui pollinisent les plantes dont on se nourrit ou les moisissures qui nous ont fourni des antibiotiques comme la pénicilline sont d’autres exemples de l’utilité qu’a la nature pour l’humain.

L’un des principaux effets des changements climatiques que nous pouvons observer est le réchauffement climatique qui a un impact énorme sur la nature et donc sur l’être humain comme mentionné plus haut.

L’augmentation de la température affecte les écosystèmes et peut entrainer jusqu’à la disparition d’espèces et la réduction de la biodiversité. Ces phénomènes sont causés par la perte d’habitats dus au réchauffement puisque les espèces sont acclimatées à des températures spécifiques, ce qui peut causer une perte de nourriture pour l’être humain si certaines populations d’espèces diminuent ou disparaissent complètement.

Pistes de solutions vertes

Il existe plusieurs pistes de solutions plus vertes que l’on peut adopter afin d’avoir un impact moins élevé sur l’environnement et ainsi sur notre survie.

Au niveau de l’individu, manger moins de viande et plus de plantes, maximiser l’utilisation des ressources (ex. : utiliser toutes les parties d’un aliment), utiliser de sacs réutilisables au lieu de sacs de plastique ou garder nos appareils électroniques le plus longtemps possible, en les réparant au besoin sont des solutions faciles et réalistes à adopter.

Au niveau des industries, mettre en place des systèmes d’irrigation qui utilisent moins d’eau (en agriculture), faire de l’agriculture biologique (qui n’utilisent pas de pesticides ou autres produits non naturels), ou utiliser des contenants consignés pour les mets à emporter (ex. : dans les restaurants) peut avoir un impact considérable.

En construction par exemple, on pourrait utiliser du bois lamellé-croisé ou du béton de chanvre au lieu de l’acier et du béton pour la charpente, des briques de terre compressées pour les murs et des champignons pour le revêtement intérieur. Il est aussi recommandé de rénover un bâtiment au lieu d’en construire un nouveau.

Au niveau de la société, densifier les villes, réduire le transport (car plus on facilite l’utilisation de l’automobile plus on l’incite) et faire une transition vers l’électrique pour les véhicules (pour réduire les GES) sont de bonnes pistes de solutions.

Pour référence, on peut se baser sur la règle des 7R pour mieux consommer, c’est-à-dire réduire, réutiliser, recycler, refuser (un cadeau ou l’achat d’un nouveau produit), réinventer, réparer et revendiquer (de meilleurs choix collectifs). Il est aussi possible d’aller encore plus loin en faisant de l’économie circulaire.