Chronique : Il serait temps qu’on se serve de nos lumières

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

Par Martin Claveau

Les lumières, pour moi, ce sont les feux de signalisation qu’on utilise l’hiver pour avertir que l’on va procéder au déneigement.

Ce n’est pas que je m’ennuie de l’hiver, même si je suis un amateur ski, mais moi, je voudrais qu’on s’en serve aussi en été, de nos lumières.

Je m’explique.

Chaque année, au printemps et en été, on procède au nettoyage régulier des rues en ville. On le fait pour diminuer la saleté qui a une certaine influence sur la qualité de l’air alors c’est plutôt bien et je ne m’en plains pas.

Présentement, par contre, la manière dont on procède me semble un peu passée date.

Nous avons des gens qui distribuent des avis pour avertir qu’on va nettoyer les rues plusieurs heures avant de procéder. Un peu comme ça se fait à… Montréal pour déneiger en hiver.  

Cette « pratique », pour reprendre une expression municipale à la mode, me semble complètement déphasée.

Pour cause, les employés municipaux doivent aussi repasser pour ramasser les pancartes après que le nettoyage ait été fait.

Tout est très long et fastidieux avec tous les problèmes de main d’œuvre qui sévissent en ces temps tourmentés.

Il me semble qu’on aurait autre chose à faire que de demander ça à des employés municipaux. Pendant qu’on perd notre temps, nos lumières d’hiver sont là et ne servent pas pantoute durant l’été. Elles sont en jachère.

On peut me dire que le système de lumières actuel n’a pas été fait pour ça, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas procéder de la même manière qu’en hiver. Elles sont là de toute manière nos lumières et font d’ailleurs l’envie des Montréalais.

En hiver les gens sont habitués de déplacer leurs véhicules. Je crois qu’il suffirait d’une couple de fois pour s’adapter et qu’ensuite ça fonctionnerait.

La Ville pourrait se montrer patiente les premières fois et ne distribuer que des avertissements aux fautifs qui oublieraient leurs véhicules dans la rue.  

Présentement, le nettoyage des rues se fait souvent entre 15h et minuit, alors personnellement, je ne vois pas d’inconvénient à ce que ça se fasse entre 8h du soir et 6h du matin.

De toute manière, je suis habitué de me faire réveiller par les souffleuses et les camions en hiver, alors les aspirateurs et autres machins qui servent à nettoyer les rues m’apparaissent comme un moindre mal.  

En procédant de cette manière, je crois même qu’on pourrait en faire plus et plus vite que ça se fait présentement.

Nos rues seraient propres le matin venu. On pourrait déterminer que certaines soirées sont désignées pour certains quartiers et les gens s’y habitueraient.

À coup sûr, je crois que se servir de nos lumières améliorerait le nettoyage des rues et le rendrait plus efficace.

On commence quand?

1 commentaire sur "Chronique : Il serait temps qu’on se serve de nos lumières"

  1. Super bonne idée c’est tellement évident comme solution!

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