Le Tattoo Shack éduque les citoyens sur l’art du tatouage

tattoo shackSelon Pierre-Luc Fillion, le tatouage est un art qui est de plus en plus accepté socialement et qui mérite d'être reconnu. (Photo : Facebook)

Saint-Jean-Baptiste – Nous avons discuté avec Pierre-Luc Fillion, tatoueur au Tattoo Shack situé au 798, rue Saint-Jean, afin d’en apprendre plus sur le métier de tatoueur.

Par Mélissa Gaudreault

« J’ai commencé à tatouer j’étais adolescent. J’étais bon en dessin et j’avais un côté un peu entrepreneur. Je me suis fabriqué une machine avec un petit moteur, une cuillère, un crayon, une corde de guit et j’ai commencé à tatouer. » – Pierre-Luc Fillion, tatoueur

Ce qu’il aime dans l’art du tatouage, c’est le contact avec le client, les défis à relever et « le sentiment d’accomplissement quand tu finis un tattoo et qu’il est plus beau que celui d’avant, qu’il est mieux réussi », déclare-t-il.

Pierre-Luc Fillion est tatoueur depuis environ 25 ans et il avait une douzaine d’années d’expérience lorsqu’il a créé le Tattoo Shack avec d’autres partenaires en 2010.

Son style se concentre sur les tatouages en noir et gris, avec parfois de l’ombrage, et les plus réalistes possibles sans être surréalistes.

Se faire tatouer

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on ne vas pas juste entrer au salon de tatouage, demander à se faire tatouer et se faire tatouer.

« Tu te magasines un tatoueur, un style, et à partir de là tu le laisses aller », explique Pierre-Luc Fillion.

Le client peut avoir une idée large en tête et en faire part au tatoueur, qui s’en inspirera pour réaliser le tattoo.

Cependant, si l’idée est trop précise, qu’il n’y a pas de place à l’improvisation et que le tatoueur et le client n’ont pas la même vision, le client ne se fera probablement pas tatouer.

Ainsi, lorsqu’une personne souhaite se faire tatouer au Tattoo Shack, elle doit s’informer auprès du salon de tatouage pour déterminer quel tatoueur lui conviendrait le mieux.

On lui posera des questions pour en savoir plus sur le style qu’il/elle recherche pour ensuite le/la diriger vers le tatoueur approprié.

Éducation citoyenne au tatouage

« Si l’idée est trop absurde ou à tendance raciale ou quelque chose de mauvais goût, de trop apparent, on le fait pas. On n’est pas là pour l’argent, on est là pour l’amour du métier. Si c’est quelqu’un de trop jeune ou d’insouciant, on va juste pas le tatouer. » – Pierre-Luc Fillion

Dans ce même ordre d’idée, les tatoueurs du Tattoo Shack ne tatoue pas à des endroits apparents du corps comme le visage ou les mains.

C’est en faisant cette éducation citoyenne au tatouage auprès des gens qui veulent se faire tatouer que les perceptions changent et que l’art du tatouage est mieux perçu aujourd’hui qu’il ne l’était auparavant.

« C’est aussi moins marginal, parce qu’il y a de plus en plus de gens qui en ont et il y a de plus en plus de gens qui en font », affirme le tatoueur.

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