Épicerie Scott : un commerce hybride de quartier

Alexandra Doucet à l'épicerie Scott, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Crédit photo : Estelle LévêqueAlexandra Doucet à l'épicerie Scott, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Crédit photo : Estelle Lévêque

Saint-Jean-Baptiste : L’épicerie Scott regroupe des produits d’épicerie, des événements culturels et une cuisine du monde.

Par Estelle Lévêque

Alexandra Doucet habite dans le quartier Saint-Jean-Baptiste depuis plus de 20 ans. Lorsqu’elle reprend le commerce d’Alexandre Fortin, ses idées fusent pour le lieu. La façade aux couleurs des caraïbes abrite ce lieu qui navigue entre un restaurant, un café, une épicerie et un lieu culturel. L’épicerie Scott propose des plats à déguster sur place ou à emporter chez soi, frais ou congelés.

«Quand j’ai repris l’endroit, j’ai voulu garder le côté épicerie mais en développant un côté cuisine du monde. Je veux qu’on se sente un peu en voyage ici. Aujourd’hui, notre plat du jour c’est un osso bucco à la milanaise préparé par Fred, notre cuisinier originaire de Bordeaux. La semaine dernière, c’était un couscous traditionnel, inspiré de la culture marocaine de Kamal, mon conjoint.»

Alexandra, propriétaire de l’épicerie Scott.

Le petit restaurant offre, les jeudis et vendredis, des tacos traditionnels inspirés de nombreux voyages au Mexique. «On part en famille chaque hiver, c’est mon deuxième pays», ajoute la commerçante. À compter de la fin du mois d’avril, ces mets d’Amérique centrale seront proposés chaque jour de la semaine, midi et soir.

Épicerie abordable

Ambition première du lieu, le magasin propose des produits variés, allant du dépannage alimentaire à l’épicerie fine. «J’ai à cœur que ça reste une épicerie où tu peux te nourrir. Je ne veux pas que ce soit une énième épicerie haut de gamme hors de prix où tu viens uniquement quand tu veux te gâter ou que tu reçois du monde à souper», affirme Alexandra. 

En replaçant quelques produits sur une étagère, elle évoque la méprise qui plane au-dessus des petites épiceries. Convaincus du coût élevé des produits de commerces de quartier, les clients se rabattent bien souvent sur les grandes surfaces. «Comme je fais affaires directement avec les producteurs, mes viandes et poissons sont de meilleure qualité et moins chères qu’au IGA ou au Metro. Moi, je suis maman et je n’achète plus aucune viande en grande surface ; c’est moins cher dans les petits commerces.»

Ainsi, à l’épicerie Scott, on peut trouver deux filets mignons pour 10$ ou des magrets de canard à 12$. Les étagères sont également garnies de produits de base, de légumes frais, de bières de microbrasseries ou d’ail biologique. Alexandra cultive ce dernier dans son jardin à Lotbinière.

Alexandra Doucet, au comptoir de l’épicerie Scott. Crédit photo : Estelle Lévêque

Faire vivre le quartier

Pour le début de l’été, la commerçante souhaite organiser des live session qui accueilleront des artistes connus et plus émergents. «Je viens du milieu de l’événementiel, donc j’ai envie de revenir un peu à ça, avec ce genre d’événements», dit-elle.

Amoureux de Saint-Jean-Baptiste, Alexandra et son conjoint, Kamal Abdelhadi, travaillent pour que l’épicerie Scott s’inscrive dans une vie de quartier. «L’épicerie, c’est aussi un projet de famille, mon conjoint et mes enfants s’impliquent beaucoup dans le projet. J’aimerais que ça devienne un lieu pour les familles du quartier», conclut-elle.

Pour suivre les actualités de l’épicerie Scott, consulter leur page Facebook ou rendez-leur visite au 505, rue Saint-Patrick.

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