Claude Villeneuve a fait part de ses doutes concernant les avantages de tenir le conseil municipal le mardi au lieu du lundi ainsi que sur les stratégies adoptées pour améliorer la qualité de l’air.
Par Mélissa Gaudreault
Selon le chef de l’opposition, le fait que le conseil ait lieu le mardi nuit à son fonctionnement, aux citoyens et aux journalistes notamment parce qu’il y a souvent d’autres événements importants qui se déroulent simultanément comme les conseils de quartier et le dépôt du budget provincial qui a lieu aujourd’hui.
C’est pour cette raison qu’il pense que de tenir le conseil le lundi comme à l’habitude permettrait de mettre la politique municipal en priorité et de la rendre accessible à tous.
De plus, le conseil ne dure pas moins longtemps que lorsqu’il était plus tard, au contraire il est quasiment plus long.
Il ne voit donc pas l’avantage de tenir le conseil le mardi au lieu du lundi.
Qualité de l’air
Claude Villeneuve a réagi au rapport sur la qualité de l’air Mon environnement, ma santé, déposé par la Direction de la santé publique la semaine passée.
« Le signal que le rapport nous donne est clair, on en appelle à des actions très bien identifiées. Il y a neuf recommandations qui sont émises par la Direction de la santé publique de la Capitale-Nationale, notamment en identifiant pour chacune de ces priorités-là un ou des acteurs qui sont interpellés, que ce soit la Ville de Québec, le Port, le Ministère de l’environnement ou autres. »
Il se questionne ainsi sur la stratégie du maire Marchand dans le dossier de la qualité de l’air qui affirmait qu’il ne fallait pas pointer du doigt le Port ou d’autres industries mais qu’il a « pointé du doigt certains comportements des citoyens notamment le chauffage au bois au lieu d’utiliser sa position de maire pour interpeller les gros joueurs. »
Dans les 39 propositions faites par l’opposition, 12 sont en lien avec la qualité de l’air et sur ce chiffre, seulement 3 ont été acceptées.
L’opposition a fait une proposition pour faire des bains de roues pour les camions sur les grands chantiers, un aspect qui a été amené dans le rapport de la santé publique et par le groupe sur les contaminants, explique Villeneuve.
Ce dernier mentionne aussi le fait que les cuves de biométhanisation doivent être transportées vers Rivière-du-Loup en raison d’un problème à l’usine de Québec depuis environ un mois, ce qui a un impact sur l’empreinte carbone.
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