Pour l’amour de la fondue et du fromage

frederic le hecho la grollaLe restaurant La Grolla est l'endroit parfait pour les gens qui veulent voyager mais en même temps se sentir aussi bien que chez eux. (Photo : Mélissa Gaudreault)

Saint-Jean=Baptiste – Frédéric Le Hécho, propriétaire du restaurant La Grolla, situé au 815, Côte d’Abraham, nous en apprend plus sur le restaurant, les défis de la restauration et ce qui l’a amené au Québec.

Par Mélissa Gaudreault

Le restaurant a été créé par des femmes suisses dans le milieu des années 1980. Il a eu plusieurs propriétaires au fil des années ; Frédéric Le Hécho l’est depuis 2013 et est impliqué dans l’entreprise depuis 2009.

Il a même la chance de travailler avec son fils et sa fille, ce qui en fait une entreprise familiale et ajoute au charme du restaurant.

La Grolla, « c’est le concept d’un chalet suisse dans les Alpes, c’est pour ça qu’on fait de la raclette, de la fondue au fromage, de la fondue bourguignonne et de la fondue chinoise », explique-t-il.

En plus de la fondue de fromage suisse, qui est le plat le plus populaire sur le menu, on peut retrouver un autre plats typique de la région des Alpes : la Pierrade.

On mange surtout du pain, des charcuteries, des pommes de terre grelot et même des fruits avec la fondue au fromage, et des fruits de mer avec la fondue chinoise.

Le nom La Grolla vient d’un bol en bois dans lequel on met du café et de l’alcool qu’on flambe et que l’on se passe à tour de rôle pour boire dedans puisqu’il a plusieurs becs.

Les défis

La pandémie a été difficile pour le restaurant et comme bien d’autres restaurants, ce dernier s’est tourné vers les commandes à emporter.

« On a fait un concept de miche de pain qu’on creusait et qu’on remplissait de fromage et les gens devaient la cuire chez eux. On en a vendu beaucoup, mais une chance qu’on a eu de l’aide du gouvernement parce que sinon on aurait pas duré les deux années. Dès qu’on pourrait ouvrir, on ouvrait. »

La miche de pain est toujours disponible, mais les gens sont principalement revenus en restaurant. Le retour des touristes et des événements a beaucoup aidé le commerce.

De plus, comme d’autres, le restaurant subit le phénomène du client « no show » dont on entend de plus en plus parler.

À l’opposé de plusieurs entreprises, l’achalandage est plus élevé durant la basse saison que la haute saison puisque ce sont des plats chauds.

Frédéric Le Hécho

Frédéric Le Hécho est originaire de Bretagne, en France, et a toujours travaillé dans le domaine de la restauration.

« Je suis cuisinier de métier et j’ai fait des stages dans le Jura et dans les Alpes, donc le concept de fondue et de raclette je le connaissais. Je suis sorti de l’École hôtelière en France en 1976 et je travaille dans la restauration depuis ce temps-là. »

Ce qui l’a amené au Québec, c’est « le changement. Le goût de partir, de voyager. J’ai été dans l’Ouest canadien pour apprendre l’anglais et après je voulais partir pour l’Australie et je me suis retrouvé au Québec. Je suis toujours resté au Québec depuis. »

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