L’humoriste Michelle Desrochers sera à Québec en février

michelle desrochersMichelle Desrochers est une jeune humoriste de la relève authentique qui n'a pas froid aux yeux. (Photo : Félix Renaud)

L’humoriste Michelle Desrochers, que certains reconnaitront peut-être du podcast de Mike Ward Sous écoute, de la compétition Le prochain stand-up ou de la deuxième saison de Big Brother Célébrités, sera à la Chapelle spectacles le 1er février et au Théâtre Petit Champlain le 9 février. Nous nous sommes entretenus avec elle afin d’apprendre à mieux la connaitre.

Par Mélissa Gaudreault

Qu’est-ce qui t’a amené à devenir humoriste?

« J’ai étudié en littérature et en langues, donc c’est aussi l’utilisation des mots, mais j’ai plutôt cheminé vers l’humour parce que ça se prenait moins au sérieux et ça me permettait plus d’être moi-même. J’ai besoin d’aller sur la scène ou devant la caméra ou derrière un micro, de cette attention-là. »

De quoi parle ton spectacle?

« C’est mon premier one woman show, donc c’est un peu une carte de visite pour me présenter. Sur scène, j’ai beaucoup tendance à parler de mon amour des collations, c’est mes observations du quotidien, ça parle de l’estime personnelle, il y a des anecdotes sur ma famille qui sont vraiment loufoques. C’est vraiment ça le message du show ; c’est dans l’authenticité avec une touche d’autodérision. »

Est-ce que les spectacles de Québec font partie d’une tournée?

« Le spectacle s’appelle En rodage, donc c’est tout ce qui précède la première médiatique du spectacle. Ça fait quand même beaucoup de fois que je fais le show. Il y a un spectacle le 1er février à Vanier et le 9 février au Théâtre du Petit-Champlain que j’ai déjà fait plusieurs fois. »

En survolant ton parcours, on a l’impression que tu as fait plus de projets télévisés et autres que de l’humour…?

« Les shows, j’en ai fait tout autant. Le parcours d’un humoriste, on commence dans les bars, on bâtit notre 15-30-45-60 minutes de show. Mon spectacle est un peu en construction depuis que j’ai commencé à faire de la scène tandis que les autres projets ça se fait bien régulièrement, il faut accepter les propositions qui nous sont offertes et ces projets-là ont permis aux gens de me connaitre. C’est une occasion d’inviter les gens à venir me voir en spectacle et ma priorité a toujours été la scène. »

Qu’est-ce que tu aimes de la scène?

« J’aime beaucoup la scène, parce que c’est un contact direct avec les gens, mais c’est vraiment que j’ai développé une passion pour la télévision et la radio, plus que j’aurais pensé. Sur scène, ce qui remplit beaucoup mon spectacle c’est l’impro, parce que je viens du monde de l’impro. »

Qu’est-ce qui te pousse à t’impliquer dans un projet?

« Mes projets préférés c’est quand quelqu’un a pensé à moi. C’est le fun quand quelqu’un a écrit un rôle pour toi ou quelqu’un a pensé à toi pour un truc, mais moi je pense que c’est l’intensité d’un projet qui me fait accepter. »

À quoi ressemble le processus pour écrire un spectacle d’humour?

« Le spectacle se construit parfois sur des années. On pratique dans les bars, on teste des numéros, souvent on va enregistrer et réécouter. Chaque humoriste a sa façon de faire ; moi j’écris souvent sur scène en mode impro. Ensuite, on réécoute, on garde les idées qui sont bonnes et on l’améliorer. Je me promène un peu partout au Québec pour faire mon spectacle et s’assurer que c’est des blagues qui sont drôle dans toutes les villes et pour tous les publics. À la fin de ça on fait une première médiatique ou où on présente le spectacle à l’industrie et aux médias dans le but de partir en tournée le plus longtemps possible et tant que ça fonctionne on ajoute des dates et on fait le show. »

Gardes-tu parfois des blagues moins drôles, malaisantes, touchantes…?

« On vise toujours ce qui est vraiment drôle, mais c’est intéressant dans un spectacle de plus d’une heure d’avoir un numéro qui change le rythme, de créer un moment ou d’avoir un silence. Dans mon spectacle, il y a peut-être un numéro plus honnête et plus frappant sur l’image corporelle. »

Qu’est-ce que tu aimes de la Ville de Québec? Qu’est-ce qui la distingue des autres villes?

« Je trouve qu’à Québec les gens ont une ouverture à des styles d’humour différents et la variété de mon public. Je sens que je peux faire de l’humour plus intelligent, plus authentique et plus croustillant. »

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