Les restaurateurs débourseront plus pour les permis de terrasses

La terrasse du restaurant Tumi dans Saint-Sauveur. Crédit photo : Mélissa GaudreaultLa terrasse du restaurant Tumi dans Saint-Sauveur. Crédit photo : Mélissa Gaudreault

La Ville de Québec a révisé ses tarifs pour les permis de terrasses, mettant fin à la tarification unique accordée aux restaurateurs depuis 2020.

Par Estelle Lévêque

Depuis l’été 2020, la ville de Québec accordait une tarification symbolique pour les exploitants de terrasses. Il s’agissait de venir en aide aux professionnels de la restauration, secteur durement touché par le contexte de pandémie. Ainsi, les restaurateurs devaient débourser 50 $ pour l’occupation du domaine public, peu importe la superficie occupée, le type d’occupation et le secteur. Cette tarification a été reconduite en 2021 et 2022.

En 2023, cependant, la ville a annoncé qu’en raison de la reprise normale des activités, un retour à des tarifs de location plus proches de la réalité du marché sera effectué.

La nouvelle tarification de 2023

Cette transition vers une tarification régulière était l’occasion pour la Ville de « simplifier et réviser les tarifs » des permis de terrasses. Par conséquent, les 4 types d’occupation du domaine public (ex : rue, trottoir, emprise) sont remplacés par un seul : domaine public.

De plus, la tarification auparavant divisée en 16 secteurs sera rassemblée en 3 secteurs : Vieux-Québec touristique (Vieux-Québec intramuros, Quartier Petit-Champlain, Vieux-Port et Grande-Allée), Centre-ville (Faubourg Saint-Jean-Baptiste, Montcalm, Saint-Roch, Saint-Sauveur) et Territoire hors centre-ville (3e Avenue, avenue Maguire et autres).

Yves Ledoux, propriétaire du pub Galway sur l’avenue Cartier et du pub Claddagh sur la rue Saint-Paul, déplore ces différences de tarification. « Le Vieux-Québec a 3 ou 4 mois pour faire ses frais annuels et on a la tarification maximum. Après ça, ils se demandent pourquoi les gens de Québec ne vont pas en ville. Tout coûte plus cher ! », déclare-t’il.

À titre d’exemple, une terrasse de 20m² sur le rue Saint-Joseph ou l’avenue Cartier coûtera 1100 $, avant taxes. Sur Grande-Allée, la même terrasse coûtera 1500 $, avant taxes également.

Des tarifs toujours plus bas qu’en 2019

Bien que l’augmentation est significative par rapport aux trois dernières années, la Ville met de l’avant la baisse de tarif par rapport à 2019. « La nouvelle tarification de 2023, qui prévoit une baisse d’environ 38 % des tarifs par rapport à 2019, vise à se rapprocher de la moyenne provinciale », affirme Karine Desbiens, porte-parole de la Ville.

De ce fait, un commerçant sur Grande-Allée aurait payé 3220 $ en 2019 contre 1500 $ en 2023 pour le même aménagement.

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