Étienne Grandmont se préoccupe du coût de la vie

Étienne Grandmont d'Accès Transport ViablesÉtienne Grandmont, député solidaire dans Taschereau. (Photo : Marie-Claude Boileau)

Outre le transport, l’une des autres grandes priorités d’Étienne Grandmont est de s’occuper des problèmes causés par la hausse du coût de la vie.

Par Mélissa Gaudreault

Il propose plusieurs actions à prendre pour pallier à cet enjeu de société.

« La première chose qu’on propose c’est d’augmenter le salaire minimum à 18$ de l’heure. À moins de 18$, c’est difficile de joindre les deux bouts. »

Ensuite, la dépense la plus importante des gens c’est le logement. Il y a plusieurs façons de d’aider les citoyens à être capables de payer leurs loyers.

D’abord, on peu construire des logements sociaux, mais c’est un projet qui prend du temps donc cela ne règle pas le problème dans l’immédiat.

« Ce que le gouvernement peut faire rapidement, c’est de mettre en place un registre des loyers pour éviter les hausses abusives de loyers. Il pourrait même décréter un gel des loyers pour 2023. Il pourrait geler toutes les factures avec le nom Québec comme Hydro-Québec, mais il préfère faire des hausses de 3%. J’ai vu une insensibilité incroyable de la part du gouvernement. » – Étienne Grandmont

Finalement, la deuxième dépense la plus importante c’est le transport. On peut réduire la dépense « en offrant des meilleures options en transport collectif, en baissant de 50% les prix des laisser-passer au Québec. Avoir des mesures ciblées au lieu de pitcher des chèques de 400 ou 600$ par la poste », suggère-t-il.

Pénurie de main-d’œuvre

Outre la hausse du coût de la vie, l’un des enjeux importants en ce moment est la pénurie de main-d’œuvre.

Premièrement, « hausser le salaire minimum à 18$ de l’heure ça aiderait. Il y a beaucoup de pénurie de main-d’œuvre dans des domaines où les gens ne veulent plus travailler parce que le salaire est trop bas », explique le député solidaire.

Deuxièmement, « il y a la question de l’immigration dans l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre. Ça passe notamment par la reconnaissance des diplômes. C’est pas normal qu’une personne qui a un diplôme de deuxième ou troisième cycle n’arrive pas à se trouver un travail correspondant à cette qualification-là rapidement ici au Québec. On doit reconnaitre les diplômes. D’autres provinces canadiennes le font. C’est aussi d’augmenter le seuil d’immigration. Le gouvernement refuse de l’augmenter pour protéger le français, mais ça passe par un meilleur système de francisation au Québec, pas moins d’immigrants. » – Étienne Grandmont

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