La Maison l’Éclaircie lutte contre les troubles alimentaires

Le seul service qui lutte contre les troubles alimentaires à Québec et dans Chaudière-Appalaches. (Photo : Courtoisie)

Myriame Trudel, directrice générale de la Maison l’Éclaircie, nous a parlé de l’organisme, fondé en 1996, qui lutte contre les troubles alimentaires.

Par Mélissa Gaudreault

« On est le seul organisme communautaire à Québec et dans la région de Chaudière-Appalaches qui existe pour intervenir, aider, accompagner et soutenir les personnes âgées de 14 ans et plus qui vivent un trouble alimentaire (anorexie et boulimie) ou leurs proches. » – Myriame Trudel

Toutes les personnes souhaitant recevoir de l’aide de la part de l’organisme peuvent le consulter ; elles n’ont pas besoin de référence d’un médecin ou autre.

Tous les services offerts par l’organisme envers les personnes qui viennent chercher de l’aide sont gratuits.

Soutien

« Notre démarche est basée sur les groupes de soutien et l’intervention individuelle avec une travailleuse sociale et/ou une nutritionniste. À ça s’ajoute des activités de types milieu de vie (ex.: groupes de repas, thérapies, jardins communautaires, etc.). On offre des activités de prévention dans les écoles, des discussions dans les entreprises ou les organismes communautaires. On forme des professionnels. »

Les groupes de soutien sont d’une durée de quinze semaines et comprenne huit à douze personnes, explique Mme Trudel. Le soutien comporte par exemple des ateliers de motivation et de nutrition qui vise à comprendre les causes du trouble, les motivations à changer ses habitudes et les actions à entreprendre pour le gérer.

Elles racontent leur situation aux intervenantes (ex.: le trouble, les causes, les sphères de leurs vies, etc.) qui elles prennent ensuite ces informations pour faire un diagnostic et aider la personne en recherche d’aide de la meilleure façon possible, nous apprend la directrice de la Maison l’Éclaircie.

Autres troubles alimentaires

L’organisme traite seulement l’anorexie ou la boulimie et surtout l’aspect psychologique, mais réfère les personnes souffrant d’autres types de troubles alimentaires (ex.: orthorexie, compulsion alimentaire, hyperphagie, etc.) ou ayant des symptômes physiques liés à leur trouble à d’autres ressources appropriées à leur situation.

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