L’histoire de la Korrigane

La brasserie artisanale La Korrigane dans Saint-Roch.La brasserie artisanale La Korrigane dans Saint-Roch. Crédit photo : Mélissa Gaudreault

La brasserie artisanale La Korrigane est située au 380, rue Dorchester, dans le quartier Saint-Roch. Elle a été créé par Catherine Dionne-Foster, chef-brasseuse et co-propriétaire, en 2010.

Par Mélissa Gaudreault

La Korrigane est « une brasserie artisanale qui fait des bières de qualité de manière traditionnelle », c’est-à-dire qu’il n’y a aucune filtration et pasteurisation qui se fait et aucun produit chimique dans la bière, explique François Lapointe.

François Lapointe est aide-brasseur et responsable de l’expérience Korrigane (expérience-client) depuis quelques mois, client de longue date de la brasserie et il brasse sa bière et cultive son houblon chez lui.

C’est « une entreprise qui est fondée sur l’authenticité et l’écologisme » : elle utilise des produits biologiques et locaux, grâce à des partenariats avec des producteurs locaux (ex.: bleuets, framboises, camerises, thé du labrador, grillon, etc.).

Les bières

On peut retrouver une dizaine de produits sur le menu à l’année. Les principales bières sont les bières classiques brassées selon les recettes traditionnelles (blonde, blanche, rousse, etc.) et les bières boréales.

Les plus populaires sont la New England IPA White Kraken (blanche houblonnée) et la Cornic dry stout (noire).

La brasserie fait aussi des bières saisonnières comme la Croque-mitaine bière à l’érable (printemps), qui a gagné un prix, et la Chlorophylle à la menthe et au concombre (été).

Faits intéressants

Chaque mercredi, la brasserie ouvre un baril d’une de leurs bières classiques qu’ils ont modifiées en ajoutant par exemple des fruits, des aromates ou des houblons.

Le nom Korrigane est inspiré du folklore breton et du monde de la navigation.

Dans le folklore breton, le korrigan est une créature de petite taille qui s’apparente au lutin et peut être bienveillant ou malveillant.

La Korrigane est un ancien brick-goélette construit à Paimpol en 1915, sous le nom de Revanche. Le bateau sert à pratiquer la pêche à la morue près de Terre-Neuve et de l’Islande. Il abandonne la pêche pour le cabotage après la Première Guerre mondiale.

L’expédition scientifique de La Korrigane, en 1934-1936, fut effectué sous les auspices du musée d’Ethnographie du Trocadéro, à Paris, et financé par ses cinq participants : Étienne de Ganay et son épouse Monique, sa sœur Régine et son beau-frère Charles van den Broek d’Obrenan, et leur ami Jean Ratisbonne, qui se surnommaient eux-mêmes les « Korrigans ».

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