Le gouvernement Trudeau doit agir pour protéger le français

Julie Vignola du Bloc québécoisJulie Vignola, député de Beauport-Limoilou, Bloc Québécois. (Photo : Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services)

Julie Vignola, députée de Beauport-Limoilou, appelle le gouvernement Trudeau à agir maintenant pour protéger le français qui est en recul et menacé par l’anglicisation croissante, selon Statistiques Canada.

Par Mélissa Gaudreault

Le gouvernement fédéral doit constater de l’urgence de la situation et agir dans les plus brefs délais pour la sauvegarde du français, un élément qui devrait être sous le contrôle du provincial.

« Si les libéraux sont [réellement] préoccupés par l’état de la langue française, c’est le moment d’agir en reculant sur leur intention de soustraire l’application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale et en mettant un frein au financement de l’anglicisation croissante au Québec. » – Julie Vignola

La proportion de francophones est maintenant sous les 80% comme principale langue parlée à la maison. Le français comme langue maternelle se rapproche des 75%.

Il y a aussi une baisse quant à la simple connaissance du français ou à la dite première langue officielle parlée. L’anglais progresse au contraire, selon l’ensemble de ces éléments.

Selon Mme Vignola, « les libéraux fédéraux vivent sur une autre planète ». En effet, huit députés québécois du Parti libéral du Canada ont participé en mai à une manifestation contre la loi réformant la Charte de la langue française, [et] le ministre de la Justice [partage le même point de vue] ». Elle trouve la situation inacceptable.

Au cours des derniers mois, le Bloc Québécois a déposé un projet de loi sur la langue française exigeant une connaissance suffisante du français comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec.

Le gouvernement provincial a aussi exprimé son souhait de rapatrier les pouvoirs en immigration, une demande qui a été rejetée par Justin Trudeau.

« […] Jusqu’ici, tout ce que le gouvernement Trudeau aura prouvé, tant par ses nominations unilingues que ses sorties contre les tentatives de protection et de promotion de la langue française du gouvernement du Québec, c’est qu’il s’oppose aux efforts de sauvegarde de notre langue. Ottawa doit cesser sa croisade contre la loi 96, obtempérer aux demandes de Québec et transférer les pouvoirs en immigration », conclut Julie Vignola.

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