« Des chats dans la rue » : Portrait du refuge Adoption chats sans abris

La coordonnatrice du refuge Adoption chats sans abris (ACSA), Émilie Lafleur.La coordonnatrice du refuge Adoption chats sans abris (ACSA), Émilie Lafleur. Photo: Courtoisie

Depuis la période des déménagements, les membres d’Adoption chats sans abris (ACSA) ne chôment pas. La coordonnatrice de l’organisme, Émilie Lafleur, nous parle du refuge et des conséquences de la surpopulation de félins domestiques à Limoilou.

Par Marie-Ève Groleau

Préserver la qualité de l’environnement dans la collectivité, accueillir les chats errants et donnés en adoption représentent la mission de l’organisme, depuis 1996.

« Les chats sont mal en point lorsqu’ils arrivent chez nous. Ils ont toutes sortes de maladies comme des parasites, des mites d’oreilles, des vers et des blessures. Parfois ils se sont fait frapper par une voiture, ce qui occasionne des fractures. Ils ne sont souvent pas vaccinés. Dans des cas plus graves, ils souffrent de rhinotrachéite, ce qui peut causer la cécité. L’amputation d’une patte n’est pas rare, mais on voit que les chats savent s’adapter, ils peuvent courir à la suite de l’intervention » explique la coordonnatrice.

Le refuge tient à n’euthanasier un animal qu’en dernier recourt. « Ce n’est pas dans nos valeurs d’euthanasier un chat, si l’on doit débourser 2000$ pour le guérir, nous allons le faire. Bien sûr, si le chat ne répond vraiment plus, nous le feront, par compassion », précise madame Lafleur.

Appel à la responsabilité

Bien qu’il y ait un total de 70 espaces dans le refuge, les places en isolement sont restreintes.

« Il y a plusieurs demandes pour placer des chats en ce moment. Il y a seulement huit places en isolement et en attente de voir le vétérinaire lorsqu’un animal arrive au refuge », poursuit-elle.

Plusieurs programmes de sensibilisation sont en fonction, dont un qui concerne la prévention et le contrôle de la surpopulation féline.

« Il importe de sensibiliser les gens au fait que la reproduction des chats se produit facilement et rapidement, surtout s’ils ne sont pas stérilisés ou protégés, selon la loi. Beaucoup de nouvelles portées se retrouvent dans la rue », termine Émilie Lafleur.

Zoothérapie

Il y a de belles histoires d’enfants aux prises avec différentes problématiques de santé qui ont reçu un chat, ce qui les a aidé à traverser des épreuves, a témoigné la coordonnatrice. Dans un objectif thérapeutique et développemental, l’adoption d’un félin n’est pas à négliger.

Situé sur le chemin de La Canardière, à Limoilou, le refuge Adoption chats sans abris (ACSA) tient une boutique pour les nouveaux propriétaires. De la nourriture, de la litière, des livres et des articles fabriqués par des artisans locaux sont offerts sur place. Les membres invitent la population à devenir parrain ou marraine afin d’offrir leurs dons à l’organisme.

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