Julie Vignola veut mettre fin à la prière à la Chambre des communes

parc Cartier-BrébeufLa députée fédérale de la circonscription de Beauport-Limoilou, Julie Vignola. Photo : Capture d'écran

Chaque jour, le président de la Chambre des communes prononce une prière à l’ouverture des travaux, demandant à Dieu de guider les parlementaires dans leurs délibérations et de leur faire prendre conscience de leurs devoirs et de leurs responsabilités. 

Par Gabriel Côté

Le Bloc Québecois veut mettre la hache dans cette tradition, au nom de la laïcité de l’État. Dans un communiqué de presse, la députée de Beauport-Limoilou, Julie Vignola, propose de remplacer la prière par ce qu’elle appelle un « moment de réflexion ». 

« En 2022, il serait temps que les élus fédéraux remplacent cette pratique contraire au principe de laïcité par un moment de réflexion. La laïcité est une valeur progressiste et inclusive. Pour que toutes les croyances ou les non-croyances au sein de la population soient respectées, l’État doit n’en afficher aucune. Le Bloc Québécois demande donc à tous les partis de montrer l’exemple en abolissant la prière », a déclaré Mme Vignola.

Le parti indépendantiste demandera donc le vote à l’unanimité sur une motion demandant l’abolition de la prière. C’est la deuxième que le Bloc tente le coup. En juin 2019, des libéraux et des conservateurs s’y étaient opposés.

D’autres parlements au Canada ne font pas de prière avant le début des travaux. C’est le cas de l’Assemblée Nationale du Québec et de l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, notamment. Terre-Neuve-et-Labrador n’a jamais prié dans l’enceinte de son parlement. 

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