Mosaïcultures : Marchand s’étonne de « l’intransigeance » de la sortie publique des organisateurs

Le maire de Québec, Bruno Marchand.Le maire de Québec, Bruno Marchand. Photo : Gabriel Côté

Le maire de Québec, Bruno Marchand, s’est dit « étonné » de la sortie publique des organisateurs des Mosaïcultures, qui craignent que l’événement soit compromis en raison du nouveau règlement de la Ville de Québec à propos de l’arrosage.  

Par Gabriel Côté

« C’est étonnant qu’on fasse une sortie publique alors qu’on est en train d’essayer de trouver des solutions. Surtout une sortie publique d’une telle intransigeance (…). Maintenant, nous on va essayer de trouver des solutions. L’évènement, il a lieu. On ne cancellera pas l’évènement. Je fais juste dire que le principe qui est le nôtre, il demeure. On ne dira pas une chose aux citoyens, et une autre aux évènements », a commenté le maire de Québec en marge d’une conférence de presse mardi matin. 

Or, selon l’organisation de l’évènement, le règlement d’arrosage de la Ville de Québec est « catastrophique » pour les Mosaïcultures. Ils font valoir que l’arrosage quotidien est nécessaire vu l’importante quantité de plantes – près de 6 millions – qui composent l’exposition.

Pour l’heure, l’arrosage se fait de façon manuelle, mais les organisateurs de Mosaïcultures aimeraient pouvoir le faire de façon mécanique. 

Contrat

De son côté, Bruno Marchand a souligné que l’organisation des Mosaïcultures s’est engagée, dans le contrat qu’elle a signé avec la Ville de Québec, à respecter les règlements de la municipalité. 

« Quand ils ont signé le contrat, c’est écrit dans le contrat, ils s’engagent à respecter les règles de la Ville. Ça, c’est donnu d’avance. Ce qui a changé depuis, c’est la diminution de trois fois à deux fois la possibilité d’arroser, sur la question des fleurs, platebandes, pelouses et autre. »

Selon le maire de Québec, il ne s’agit pas là d’un « changement drastique ». Il faut aussi éviter de faire du deux poids deux mesures avec les citoyens et les évènements, et ce dans le but de préserver les ressources de la Ville en eau potable, fait-il valoir.

« On ne créera pas quatre catégories de citoyens. Si on veut préserver la quantité d’eau potable à utiliser pour les bonnes raisons, c’est la même chose pour les Mosaïcultures que pour les citoyens. On ne dira pas aux citoyens qu’ils n’ont pas le droit de faire ce que les Mosaïcultures peuvent faire », a tranché M. Marchand

Solutions 

La Ville essaie actuellement de trouver des solutions pour régler le problème, a ensuite assuré le maire. 

« On va essayer de trouver des façons, avec eux autres, alternatives, peut-être d’utilisation de ce qui existe déjà, peut-être de récupération de l’eau de pluis, peut-être x, y, z solutions pour faire en sorte que les Mosaïcultures soient capables d’être tenues en bonne et due forme », a dit Bruno Marchand.  

La date prévue de l’inauguration des Mosaïcultures au parc des Bois-de-Coulonge est le 24 juin. L’exposition se tiendra ensuite jusqu’au 10 octobre.

Commentez sur "Mosaïcultures : Marchand s’étonne de « l’intransigeance » de la sortie publique des organisateurs"

Laissez un commentaire

Votre courriel ne sera pas publié.


*


Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.