L’église du Très-Saint-Sacrement classée bâtiment patrimonial

L'église du Très-Saint-SacrementEsquisse d'une place publique en façade de l’église du Très-Saint-Sacrement réalisée par Benoît Gauthier, Design et figurant dans le PPU du Pôle urbain Belvédère de 2017.

La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a pris la décision de classer l’église du Très-Saint-Sacrement comme bâtiment patrimonial et de consacrer 4 M$ pour faire les travaux nécessaires à sa préservation.

La nouvelle a été bien reçue par la Ville de Québec, qui s’est réjoui de ce classement dans un communiqué de presse lundi après-midi.

« En campagne électorale l’an dernier, nous avions souhaité qu’un portrait indépendant de l’état du bâtiment soit réalisé et que la démolition de l’église puisse être évitée. C’est maintenant chose faite », a déclaré Catherine Vallières-Roland, conseillère du district de Montcalm-Saint-Sacrement.

La Ville espère maintenant que les travaux débutent le plus rapidement possible et que la population puisse retrouver l’usage du terrain. « Il s’agit là d’une extraordinaire opportunité de revitaliser le quartier et de redynamiser les commerces de proximité », a ajouté Mme Vallières-Roland.

Inquiétudes

Si la préservation de l’église du Très-Saint-Sacrement est un pas dans la bonne direction, il n’en demeure pas moins que la situation générale en ce qui concerne le patrimoine bâti exigera encore beaucoup d’efforts au cours des prochaines années, croit la municipalité.

La responsable des dossiers relatifs au patrimoine sur le comité exécutif, Mélissa Coulombe-Leduc, s’inquiète d’ailleurs de la multiplication du nombre d’églises auxquelles il faudra trouver de nouvelles vocations dans les prochaines années.

« L’avis de classement pour assurer la pérennité d’un bâtiment n’est pas un aboutissement en soi. Il faudra de l’audace, de l’ingéniosité et de la collaboration d’investisseurs privés en plus des pouvoirs publics pour leur donner une seconde vie, pour assurer leur entretien dans l’intervalle et convenir d’un projet qui réponde aux besoins de la communauté, rappelle Mélissa Coulombe-Leduc. Idéalement, ça ne prendrait pas 5-7-10 ans avant de leur trouver une nouvelle vocation, car pendant ce temps, c’est un cœur de quartier qui est dévitalisé. »

Pour atteindre ce but, la Ville souhaite qu’une « réflexion » soit menée rapidement avec les différents acteurs concernés, dont le Diocèse, le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada.

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