Nickel : La santé et la sécurité sont « dans le top » des préoccupations de Glencore

Le directeur des relations gouvernementales et des communications de Glencore, Alexis Segal.Le directeur des relations gouvernementales et des communications de Glencore, Alexis Segal. Photo : Capture d'écran

Les représentants de Glencore ont voulu « donner un petit goût de ce qu’ils sont » à leur passage au comité plénier sur le nickel dans la journée de jeudi.

Par Gabriel Côté

D’emblée, Amélie Rouleau, la directrice des affaires publiques de la Mine Raglan, possédée par Glencore, a expliqué que la santé et la sécurité « sont dans le top des préoccupations » de la compagnie minière.

Elle a fait valoir, entre autres choses, que Glencore suit des mesures pour prévenir la pollution, que la compagnie « fait partie de l’alliance verte », « respecte le développement durable » et « pousse les meilleures pratiques et l’innovation ».

Amélie Rouleau, la directrice des affaires publiques de la Mine Raglan.
Amélie Rouleau, la directrice des affaires publiques de la Mine Raglan.
Photo : capture d’écran

Mme Rouleau a expliqué dans le détail l’itinéraire du nickel qui transige par le Port de Québec, en insistant sur le fait que les installations de Glencore au Port sont fermées, et que le nickel ne se trouve presque jamais à ciel ouvert.

Le nickel passe une première fois à Québec pour se diriger vers Sudbury, où le nickel est transformé, puis une seconde fois en revenant de Sudbury avant d’être envoyé en Norvège. Mme Rouleau a vanté l’exemplarité des pratiques de Glencore, et a rappelé que tout est fait pour éviter des pertes de poussière de nickel, puisque ces pertes représenteraient aussi des pertes financières pour l’entreprise.

Face à un tableau si encourageant, le maire de Québec a demandé en quoi une norme plus sévère serait contraignante pour une entreprise comme Glencore qui a les meilleures pratiques.

Le directeur des relations gouvernementales et des communications de Glencore, Alexis Segal, a répondu à cette question par une analogie. « On roule en Ontario, on est à 100 nanogramme. On passe au Québec, on se retrouve à 14. Ce qu’on se demande, c’est si on roule trop vite, ou s’il y a un problème avec la limite de vitesse », a-t-il dit.

Acceptabilité sociale

Les représentants de Glencore ont aussi exprimé que l’acceptabilité sociale est très importante pour eux. Les problèmes, en cette matière, sont attribuables selon eux à des normes trop restrictives.

« Des dépassements fréquents d’une norme trop sévère, ça amène des potentiels de préoccupations, même s’il n’y a aucun risque pour la santé qui a été démontré. Ce qui arrive dans ces moments-là, c’est qu’on pointe du doigt des industries, des industries qui ont dans plusieurs cas les meilleures pratiques, qui suivent des processus rigoureux, et il y a une chasse à la sorcière. C’est ce qui s’était passé en 2013, et c’est ce qui se repasse aujourd’hui. Et pour nous c’est un risque parce que quand ça touche notre acceptabilité sociale, c’est un risque pour nous, et qui nous pose beaucoup de questions », a dit Mme Rouleau.  

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