Cadre financier : Gosselin promet un « grand ménage » 

De gauche à droite : Jean-Pierre Dussault, candidat dans Montcalm-Saint-Sacrement, Jean-François Gosselin et Shirley Burns, candidate dans Vanier-Duberger. Crédit photo : Sophie Williamson.

Jean-François Gosselin, chef de Québec 21, présentait aujourd’hui son cadre financier et revient sur ce qui est selon lui l’enjeu référendaire de l’élection, soit le vote, « pour ou contre le tramway ».

Le parti de la « saine gestion des finances » et de la « relance économique »

« Nos engagements pris avec la population de Québec sont réalistes, raisonnables et prudents, affirme Jean-François Gosselin, la rigueur budgétaire faisant partie de l’ADN de Québec 21 depuis le jour un. » 

Il ajoute que de leur côté, ses adversaires se sont « drapés d’une surenchère de dépenses ». « Madame Savard est vraiment la candidate de la continuité, lance-t-il, soit dépenser à outrance avec les fenêtres de l’hôtel de ville grandes ouvertes. Du côté de Monsieur Marchand, il est obligé d’imposer une taxe supplémentaire le long du tramway pour réussir à boucler son budget. »

Jean-François rappelle qu’il promet de geler les taxes les deux premières années du mandat pour les citoyens et commerçants. « Mes adversaires augmenteront les taxes de 2,5% », laisse-t-il ensuite tomber.

Au niveau du plan financier, les engagements pris par Québec 21 totalisent 173,9M$. 109,8M$ feront partie du Plan d’investissement quinquennal de la Ville de Québec alors que les 64,1M$ restants seront puisés à même le budget de fonctionnement de la Ville de Québec.

114,6M$ ou 66% de ces investissements sont dévolus aux sports, aux loisirs et à la vie communautaire, réitérant la volonté du parti de « faire de Québec la ville qui bouge le plus au pays ». Shirley Burns, candidate dans Vanier-Duberger, affirme que « le projet de métro léger VALSE bénéficie d’une enveloppe budgétaire incluse à l’intérieur du Plan d’investissement quinquennal ».

Pour le moment, cette enveloppe est destinée au projet de tramway. Jean-François Gosselin rappelle l’ouverture qu’a démontré François Legault le 26 octobre dernier lorsqu’il disait avoir l’intention de « respecter le choix que feront les citoyens de la ville de Québec ». Jean-François Gosselin avait à ce moment affirmé que « tout n’était pas joué pour le projet du tramway ».

Un « grand ménage », mais pas de licenciement prévu

« Comme chaque administration publique, nous aurons des choix à faire et des décisions à prendre par rapport au budget », poursuit Jean-François Gosselin. À savoir quelles seront exactement les mesures mises en place par Québec 21 pour diminuer les dépenses, il semble être trop tôt pour le dire.

« À partir du 8 novembre, on va se mettre à la tâche, on s’engage à faire un grand ménage, explique Jean-François Gosselin. Il faut s’assurer de ramener la saine gestion au sein des finances publiques. Il faut surtout s’assurer que les citoyens en aient pour leur argent. » 

L’objectif de ce ménage est de « contrôler mieux les dépenses de la Ville », pour diminuer le budget de fonctionnement. Le chef de Québec 21 a tenu à préciser que cela se fera « en équipe », sans identifier ce qui sera visé par les compressions.

Ce qui pèse sur le budget de la Ville étant la masse salariale, Jean-François Gosselin s’est avancé à donner en exemple sa suggestion d’attrition qui avait été rejetée, puisque 25% des employés devaient quitter dans les cinq années suivantes.

« J’ai suggéré un exercice rigoureux pour venir regarder qui on remplace, qui on ne remplace pas et de qui on a encore besoin, explique-t-il. Je ne suis pas en train de vous dire que c’est ça qu’on va faire. C’est un exemple. » 

Il assure toutefois qu’aucun employé est à risque de perdre son emploi.

Étude pour le métro léger « sur rendez-vous »

À 48h des élections, les journalistes pourront mettre la main ce vendredi après-midi sur la documentation appuyant le projet de métro léger VALSE. Comme le chef de Québec 21 considère l’enjeu de la mobilité structurante comme la « question de l’urne », il a été questionné sur l’intérêt et la logique de présenter l’étude qui appuie son projet phare en fin de campagne.

Jean-François Gosselin répond simplement « qu’il est rendu là ».

« On vous a offert de prendre rendez-vous pour aller encore plus loin avec les détails techniques du projet », affirme Jean-François Gosselin. On peut selon lui « toujours aller plus en détail », « mais ça arrête où ? » demande-t-il.

« On a présenté le 9 juin notre projet, rappelle l’aspirant à la mairie, une vision qui s’intègre parfaitement avec celle du gouvernement du Québec. C’est l’alternative écologique au projet de tramway. À chaque fois qu’on m’a posé une question, j’ai toujours répondu. »

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