Rousseau attaque à nouveau Marchand sur les redevances

Une partie de l'équipe de Démocratie QuébecLe chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, accompagné de certains des candidats de son parti. Photo : Gabriel Côté

Vendredi matin, le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, a réitéré son opposition à l’idée de Bruno Marchand d’une redevance imposée aux promoteurs le long du tracé du tramway.

« Le chef de Québec Forte et Fière s’inspire du modèle de Montréal et du Réseau express métropolitain (REM) du grand Montréal pour instaurer une nouvelle taxe sur la plus-value. La spéculation foncière est endémique au centre-ville de Montréal, avec pour conséquences une explosion de la spéculation foncière et l’exode des familles vers les banlieues. On assiste au phénomène du trou de beigne. Nous allons prendre les mesures nécessaires pour éviter cette catastrophe au Québec », a-t-il tonné. 

En clair, ce qui pose problème selon Jean Rousseau avec le système de redevances, c’est que celui-ci force les spéculateurs à se repayer quelque part, au détriment des citoyens. 

« Les projets deviendront nécessairement des projets de luxe, a expliqué le chef de Démocratie Québec. Alors on se pose la question : qui pourra en profiter ? Ce ne seront certainement pas les jeunes familles ou les populations à plus faibles revenus, qui sont ceux qui devraient profiter en premier du passage du tramway. C’est cela qui explique que le centre-ville de Montréal se vide : les jeunes familles n’ont pas les moyens d’habiter des constructions qui de toute façon ne sont pas pensées pour elles. Ce genre de proposition, pour quelqu’un qui vient du communautaire, ce n’est pas fort », a-t-il ajouté, en visant son adversaire, le chef de Québec Forte et Fière, Bruno Marchand.  

Le parti de Jean Rousseau propose plutôt de faire un omratoire sur la construction des condos et AIRBNB de luxe le long du tracé du tramway, et de mettre sur pied une politique favorisant la mise en place de logements abordables et sociaux ainsi que d’espaces verts le long du tramway.  

Des citoyens interpellent Jean Rousseau

Alors qu’il discourait au coin du boulevard René-Lévesque et de l’avenue Cartier, de nombreux passants se sont arrêtés et ont écouter avec attention ce qu’avait à dire le chef de Démocratie Québec. 

Visiblement encouragé par la présence d’un public, M. Rousseau en a profité pour rappeler de nombreux points de la plateforme de son parti, devant la petite foule qui paraissait intéressée et réceptive. 

Un homme assez âgé a interpellé le chef de Démocratie Québec pour se plaindre du temps de la traverse piétonne, à l’intersection même où avait lieu le point de presse. M. Rousseau a répondu à l’homme qu’il n’était pas seul à avoir cette préoccupation, et qu’il s’engageait à faire quelque chose, une fois maire, pour remédier à la situation. 

Un autre homme, à mobilité réduite celui-là, a confié à Jean Rousseau les difficultés qu’il éprouve lorsqu’il fait son épicerie au IGA sur la rue Cartier. « Les allées sont trop étroites, c’est impossible de circuler, j’ai endommagé mon véhicule », a-t-il dit. Le candidat à la mairie s’est montré empathique et a informé ce bon monsieur que des budgets existent pour aider les commerces à adapter leurs installations et à les rendre plus accessibles. 

Une dame a quant à elle exprimé tout haut son admiration pour le chef de Démocratie Québec. « J’aime la politique M. Rousseau, et je vous admire pour ce que vous faites : vous réussissez toujours à garder votre calme. Je ne sais pas si je serais aussi patiente que vous! », a-t-elle lancé.   

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