La révolution de Transition Québec

Jackie Smith et Madeleine CloutierJackie Smith, cheffe de Transition Québec, et Madeleine Cloutier, candidate dans le district de Limoilou. Photo : Gabriel Côté

Comme l’indique son slogan – « Changeons de cap » – Transition Québec ne propose rien de moins qu’une petite révolution. Taxation de l’essence, fermeture de l’incinérateur, municipalisation du Port : voilà quelques mesures de l’ambitieuse plateforme dévoilée lundi midi par le parti au Parc Cartier-Brébeuf.

Si, aux yeux de plusieurs, de telles mesures semblent extrêmes, elles n’en sont pas moins nécessaires selon la cheffe de Transition Québec, Jackie Smith. 

« Les mesures que nous proposons sont bien fondées sur la science et tournées vers l’avenir. Ce qui est en jeu, c’est la ville que nous laisserons à nos enfants », explique-t-elle. 

Transition Québec veut une ville verte

C’est la question environnementale qui fait battre le cœur du parti. Pour faire de la capitale une ville verte, Transition Québec s’est fixé l’objectif audacieux de réduire les émissions de GES par la Ville de 45% d’ici 2030, par rapport à 1990. 

Pour ce faire, le parti propose de penser la mobilité dans un « paradigme différent de celui auquel on est habitués », comme l’expose Madeleine Cloutier, candidate dans le district de Limoilou. 

« Nous croyons fermement au principe selon lequel le développement de l’offre crée la demande. Alors nous allons combattre férocement le 3e lien. Nous voulons rendre le transport collectif gratuit sur l’ensemble du territoire. Nous proposons aussi de bonifier l’offre de transport en commun, notamment par le développement d’une deuxième phase du tramway sur la première avenue vers Charlesbourg et par le retour des ascenseurs sur Charest. Nous voulons finalement mettre en place un réseau de piste cyclable quatre saisons », déclare-t-elle.

De nouvelles taxes

Dans la même lignée, Transition Québec souhaite refiler la facture des dépenses qu’implique son programme aux « gros joueurs ». 

En clair, le parti veut entre autres choses instaurer une taxe sur l’essence de 0.03$ par litre, taxer la surface de stationnement des commerces de grande surface, instaurer des postes de péage aux accès autoroutiers de la ville pour les personnes non-résidentes venant plus d’une fois par semaine.

« Il ne s’agit pas de faire payer les gens qui vivent en banlieue. Ces mesures visent les gros joueurs et les gens qui viennent de l’extérieur de la ville », explique Jackie Smith, la cheffe du parti. 

Une ville inclusive

La candidate du parti dans le district de Limoilou, Madeleine Cloutier, a aussi fait valoir que Transition Québec veut donner « une voix à tout le monde ». En rafale, le parti s’engage à augmenter le budget des organismes communautaires oeuvrant dans la défense des droits des communautés marginalisées ; à créer un commissariat à la lutte contre le racisme ; à implanter l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle ; et à favoriser l’inclusion des personnes LGBTQIA2S+ en ajoutant une option neutre dans les formulaires et des toilettes non-genrées dans les bâtiments. 

Lisez l’ensemble de la plateforme.

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