La Haute-Saint-Charles a « manqué d’amour » selon Jean-François Gosselin

Jean-François Gosselin, chef de Québec 21. Crédit photo : Sophie Williamson.

Le chef de Québec 21, Jean-François Gosselin, présentait ses engagements pour l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles, notamment de redonner accès à la salle de quilles au Centre Paul-Émile-Beaulieu, prioriser la construction de la piscine dans Les Châtels et bonifier le réseau de transport en commun.

Il réitère, en réponse à Bruno Marchand qui remettait en doute le sérieux du projet VALSE, la pertinence du métro léger en assurant qu’il respectera le budget.

Redonner de l’amour au secteur

Jean-François Gosselin déplore que l’administration sortante ait « négligé » l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles.

« Nous sommes outillés pour offrir à cette population des représentants qui sont à leur écoute, qui sont empathiques et qui sont déterminés à la représenter au conseil municipal », assure-t-il.

Au sujet du Centre Paul-Émile-Beaulieu, Marc Roussin, candidat du Lac Saint-Charles-Saint-Émile, dénonce le fait que « ce n’est pas normal que les citoyens ne puissent pas profiter d’installations pour lesquelles ils payent ».

Québec 21 s’engage donc à investir pour des équipements et à rouvrir la salle de quilles dans la première année de leur mandat.

Marc Roussin s’engage aussi à évaluer toutes les options avec l’organisme RAFAL, ressource qui vient en aide aux citoyens et aux familles de Lac-Saint-Charles, pour leur fournir des locaux adéquats.

Des projets pour les jeunes

L’équipe de Québec 21 promet aussi d’installer des infrastructures aquatiques dans le secteur, avec comme priorité la construction de la piscine dans le quartier Les Châtels.

« Je veux vous dire que Québec 21 poursuivra les efforts de l’ancien conseiller municipal, monsieur Raymond Dion, qui malgré la non-écoute de l’administration Labeaume-Savard, a porté le projet de piscine à bout de bras », affirme la candidate de Lorretteville-Les Châtels, Roxanne Lavallée.

Elle promet aussi d’installer davantage de skateparks ou de terrains de basketball pour répondre au « manque d’installations pour les jeunes ; enjeu qui revient souvent lors du porte-à-porte ».

Transport en commun et vélo

Pour bonifier le transport en commun dans l’arrondissent, Québec 21 procédera par exemple à « un redéploiement du réseau pour offrir aux gens de Val-Bélair de nouvelles façons de se déplacer ».

Bianca Dussault, candidate dans Val-Bélair, promet aux citoyens un arrêt d’autobus devant l’hôpital Chauveau.

« Croyez-vous qu’il soit normal encore aujourd’hui, que des gens de Val-Bélair ne puissent pas se rendre à l’hôpital ou au CLSC en transport en commun ? », demande la candidate.

Elle a par ailleurs manifesté l’intention de son équipe de développer un lien cyclable sur le route de l’Aéroport afin de relier Val-Bélair au reste du réseau et éventuellement, « offrir une boucle complète ».

Jean-François Gosselin assure la solidité du projet de métro léger

« Il devrait déjà commencer par se positionner sur les enjeux importants de mobilité, soit le troisième lien », répond d’entrée de jeu l’aspirant maire aux critiques de Bruno Marchand concernant le manque de sérieux du VALSE.

Jean-François Gosselin avait évoqué la possibilité d’utiliser deux tunneliers pour construire le métro léger. Il explique que « ça se fait partout » et ne voit pas « pourquoi ça ne pourrait pas se faire ici ». Il assure aussi qu’il respectera dans tous les cas le budget.

À la question de savoir comment il explique la résistance qui persiste par rapport à son projet, il rappelle que « beaucoup d’interrogations et de doutes sont présents parmi les citoyens au sujet du tramway ».

« Il y a plein de questions non répondues par rapport au tramway », affirme Jean-François Gosselin.

« Par exemple, les citoyens me demandent comment ils vont faire pour déneiger, poursuit-t-il, La solidité du projet est loin d’être démontrée. » 

L’aspirant à la mairie réitère aussi ce qu’il a avancé hier matin, soit que ceux à qui il explique l’alternative du métro sont convaincus de sa pertinence.

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