Jean Rousseau veut que les employés de la ville soient traités dignement

Le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, et quelques membres de son équipe.Le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, et quelques membres de son équipe. Photo : Courtoisie

Le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, se désole de la dégradation de la relation entre la Ville et ses employés au cours des dernières années, dégradation qu’il s’explique par l’attitude du maire Régis Labeaume. 

Par Gabriel Côté

« Les insultes du maire et l’indifférence de Marie-Josée Savard ont fait en sorte que bien des employés remettent en question leur appartenance à la Ville. C’est une génération entière d’employés qui n’a pas digéré la façon dont ils ont été traités », déplore Jean Rousseau en entrevue. 

Pour le candidat à la mairie, c’est une faute grave en elle-même, et qui est encore aggravée par la pénurie de main d’œuvre qui nous accable actuellement. Cela a conduit le « professeur Rousseau » a attribuer une note assez sévère à l’administration sortante en matière de relations de travail. 

« Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et compte tenu de l’importance de la responsabilité sociale des dirigeants envers leurs employés, Marie-Josée Savard, en tant que vice-présidente du comité exécutif de l’administration actuelle, obtient un ‘’E’’ pour échec. La confrontation entre la ville et les employés a été la marque de commerce de l’administration sortante. Les insultes sur la place publique et les poursuites à répétition ont marqué négativement les relations de travail », déclarait M. Rousseau en point de presse lundi matin. 

Le chef de Démocratie Québec cite en exemple la poursuite contre la Fraternité des policiers à propos du contexte de sécurité concernant l’événement festif au parc Victoria après la levée des mesures sanitaires strictes. Il dénonce que la demande de la ville que l’union des municipalités intervienne dans cette cause mette inutilement de l’huile sur le feu, et entraine du même coup des dépenses excessives en frais d’avocat.

« Dans ce genre de procédures légales, tout le monde perd, car la paix sociale est mise en danger en même temps que la confiance des citoyens envers les employés de la ville est entamée », a-t-il soufflé. 

Approches consensuelles 

Au rebours de l’approche priorisée par l’administration sortante, M. Rousseau préconiserait, élu maire, des approches consensuelles inspirées des pratiques de certains syndicats de la ville. 

Concrètement, M. Rousseau propose de créer une commission de la sécurité publique, sur le modèle de la commission existant à Montréal, afin de débattre publiquement plutôt que derrière des portes closes des plans d’actions et des politiques du Service de police et du Service de protection contre l’incendie de la ville de Québec.  

M. Rousseau s’engage aussi à créer des comités de relations professionnelles afin de « dédramatiser les situations conflictuelles. 

« Il faut plus qu’un bon salaire, explique le candidat à la mairie. Il faut que les employés de la ville retrouvent la fierté de travailler. En ce moment, ce n’est malheureusement plus le cas, puisque bien des gens ont le sentiment que s’ils parlent, ce qu’ils disent pourrait être retenu contre eux. D’où les départs hâtifs à la retraite et les enjeux de fatigue et de burn-out qui sont problématiques dans plusieurs secteurs », a-t-il conclu. 

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