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Paul-Christian Nolin joint les rangs d’Équipe Marie-Josée Savard

Paul-Christian NolinPhoto : Capture d'écran

L’Équipe Marie-Josée Savard présentait aujourd’hui son candidat dans le district Saint-Roch-Saint-Sauveur, Paul-Christian Nolin, très connu du milieu politique.

« J’ai eu la chance de rencontrer des gens extraordinaires, débute Marie-Josée Savard, et Paul-Christian fait parti de ces gens. » 

L’aspirante maire de Québec présente Paul-Christian comme une « personne aimable, de bons conseils, pertinente et une bonne source d’information ».

 « C’est ma référence et ça va rester ma référence », affirme-t-elle. 

Elle insiste sur le privilège que représente l’implication de Paul-Christian pour son équipe. Elle est fière qu’elle « rejoigne le plus ses aspirations ». 

M. Nolin a auparavant occupé pendant près de 15 ans les fonctions d’attaché politique et d’attaché de presse de la mairesse Andrée P. Boucher et de Régis Labeaume.

Par ailleurs, il a démissionné de son titre de conseiller pour le lieutenant de Justin Trudeau au Québec, Pablo Rodriguez, la semaine dernière.

Le saut de Paul-Christian Nolin

« Tout d’abord, j’ai une bonne pensée pour Madame Boucher, décédée il y a 14 ans, affirme d’emblée Paul-Christian Nolin, Si je vous parle d’elle, c’est parce que parmi mes qualités, il y a la loyauté. »

Il explique qu’il doit sa présence entièrement à Marie-Josée Savard qui l’a appelé pour lui demander s’il acceptait le défi de travailler avec elle. « Je la remercie, poursuit-il, et je remercie le maire Régis Labeaume qui m’a aussi contacté. » 

« J’aurais pu rester dans les fonctions que j’avais, continue le candidat, ça prend de plus en plus de courage pour se présenter en politique. Les gens sont de plus en plus exigeants. » 

Il souligne le besoin que des personnes bien intentionnées comme lui s’impliquent en politique municipale, puisqu’il « essaie de servir la ville et la population, les gens de Saint-Roch-Saint-Sauveur ».

« Ce qu’on vous propose c’est une équipe, explique-t-il, C’est un esprit d’équipe. C’est un changement de génération aussi qui s’opère. » 

Paul-Christian Nolin habite dans Saint-Roch depuis environ 20 ans. « Je connais le district et je sais dans quoi je m’embarque, affirme-t-il, c’est un endroit qui a reçu beaucoup d’attention de notre administration. Beaucoup a été fait, mais tout ça reste fragile. »

Il assure qu’il mènera sa campagne comme « bon battant ». Il ne prend pas pour acquis que les gens le connaissent et il espère gagner leur confiance. 

« Tu peux sortir le gars du municipal, mais tu ne peux pas sortir le municipal du gars », affirme-t-il. Le contact avec les gens lui a manqué, ce pourquoi il voulait revenir plus près d’eux auprès de l’Équipe Marie-Josée Savard. 

Le troisième lien préoccupe le nouveau candidat

Par rapport au troisième lien, plus particulièrement le débouché à Saint-Roch, Monsieur Nolin affirme « attendre quelque chose de concret ». 

« Attendons de voir le projet, pour le moment nous n’en connaissons que des brides, mais ce qu’on entend en ce moment est très préoccupant, affirme-t-il, ce n’est pas vrai qu’on va revenir en arrière. On a réussit à se débarrasser des bretelles… » 

« Saint-Roch, c’est le centre-ville de Québec pour tout le monde et tout le monde doit se sentir bien », conclut-il, avant de fièrement annoncer qu’il est doublement vacciné. 

Même « petite gang » que l’Équipe Labeaume : bonne ou mauvaise nouvelle?

Le chef de Québec Forte et Fière, Bruno Marchand, a réagit à l’annonce en exprimant son scepticisme. « Je salue le courage de M. Nolin de se lancer en politique et de croire à la démocratie », reconnait-il d’abord.

« Cela dit, poursuit-il, on voit bien que c’est un membre de la même petite gang. L’Équipe de Marie-Josée Savard, c’est ça : la reproduction de ce qui a déjà été fait. Mais dans le contexte, on est en droit de se demander : est-ce vraiment de ça dont la ville a encore besoin ? »

Il souligne le départ de Pierre-Luc Lachance, l’ancien candidat d’Équipe Labeaume dans Saint-Roch-Saint-Sauveur, comme refus de faire partie de la « petite gang ». 

« Pierre-Luc n’est pas un politicien de carrière, affirme Bruno Marchand, Il a oeuvré dans le numérique et il est impliqué dans sa communauté. Ce n’est pas du tout la même situation que M. Nolin. »

Par rapport à cet enjeu, Marie-Josée Savard assure qu’elle n’a jamais dit qu’elle voulait complètement rompre avec l’administration de Labeaume. 

« Ce n’est pas vrai que je veux prendre une distance avec l’équipe Labeaume, rectifie-t-elle, j’ai seulement souligné que j’avais une personnalité et une approche différentes. » 

Il semble en effet que la chef cherche au même moment à se distinguer de la combativité parfois hargneuse et écrasante de l’ancien maire tout en s’engageant à suivre son tracé par souci vraisemblable de loyauté, d’expérience et de confiance.

Entre continuité et changement, les électeurs ne sauront plus exactement sur quel pied danser.

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