25 bougies pour le Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau

André Jalbert, président, et Serge Duclos, directeur général du CJECCAndré Jalbert, président, et Serge Duclos, directeur général du CJECC. Photo : Courtoisie

Le Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau célèbre son 25e anniversaire. Depuis sa fondation, sa clientèle, les services qui y sont offerts et la situation économique de la grande région de Québec ont bien changé. Retour sur ces années aux services des jeunes avec le directeur général de l’organisme, Serge Duclos.

Fondé en 1996, le Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau (CJECC) est un organisme communautaire autonome dont la mission est de favoriser le développement socioprofessionnel de tous les jeunes âgés de 16 à 35 ans résidant sur les territoires de Charlesbourg, Lac-Saint-Charles, Lac-Beauport, Lac-Delage et des Cantons-Unis de Stoneham et Tewkesbury.

On y trouve notamment des services d’aide à la recherche d’emploi, rédaction de CV et de préparation aux entrevues d’embauche. Au fil des ans, d’autres services sont venus s’ajouter comme des ateliers d’éducation financière, du soutien psychosocial, un coup de pouce à l’entrepreneuriat et de l’aide à la persévérance scolaire, entre autres.

Le directeur général Serge Duclos est particulièrement fier d’avoir accueilli « plus de 20 000 personnes » en 25 ans d’existence et d’avoir eu un impact dans la vie des jeunes usagers.

Changements de profils

Tous âges et genres confondus, en 1995, tout juste avant la mise sur pied du CJECC, le taux de chômage pour Québec était de 10,3% et de 11,5% pour Québec hors RMR (région métropolitaine de recensement), selon des données de Statistique Canada.

En 2020, pour la Vielle-Capitale, le taux de chômage était de 4,1% au quatrième trimestre. En 25 ans, le paysage économique a considérablement évolué dans la région et certains secteurs affichent désormais une pénurie criante de main-d’œuvre.

Depuis les débuts de l’organisme, qui a officiellement vu le jour le 5 mai 1996, les besoins et le visage de la clientèle ont donc évolué.

Serge Duclos rapporte que « des dizaines, voire des centaines » de jeunes se pointaient dans les anciens locaux du CJECC dans la « vieille Maison Falardeau, près de l’église Saint-Charles-Borromée. » Le taux de chômage à Québec était à l’époque beaucoup plus important alors que des jeunes de tous horizons, dont des diplômés universitaires détenteurs d’un baccalauréat ou même d’une maîtrise, frappaient aux portes de la ressource.

« Si on exclut la pandémie, à Québec, on a encore le plein emploi », dit-il au sujet de la situation actuelle. « Nous ne sommes plus dans un contexte de rareté de main-d’œuvre », ajoute-t-il.

L’organisme reçoit toujours des jeunes de profils différents âgés en 16 et 35 ans. Toutefois, les besoins d’un décrocheur de 16 ans à la recherche d’un premier boulot ne sont pas les mêmes que celui d’un jeune adulte de 25 ou 30 ans qui cherche à se réorienter après avoir occupé plus d’un emploi lors de sa vie active, illustre M. Duclos. Il faut donc composer avec les réalités de chacun.

« En 1996, ce que l’on voyait moins, ce sont des jeunes avec des problématiques en santé mentale. Maintenant, ce n’est pas rare de voir des jeunes avec une, deux ou trois problématiques psychosociales », enchaîne le directeur général.

Le bassin potentiel de clientèle a aussi changé. En 1996, quelque 33 000 jeunes entre 16 et 35 ans vivaient dans les secteurs desservis par l’organisme. Aujourd’hui, M. Duclos estime ce nombre à
« 23 000 ou 24 000 ».

De nos jours, même « si la réalité est plus variée », l’usager moyen du CJECC est un garçon âgé de 22 ans sans expérience de travail et qui possède une scolarité de secondaire III ou moins, selon M. Duclos.

Les jeunes hommes composent la clientèle du Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau à 55% et les femmes, 45%, ajoute-t-il.

Activités anniversaires

Le CJECC prévoit souligner ses 25 ans jusqu’en mars 2022. Pour l’occasion, il a recruté l’humoriste Alexandre Barrette, originaire de Charlesbourg, à titre de parrain des festivités.

Plusieurs activités sont au menu. La prochaine assemblée générale de l’organisme prendra les couleurs de cet anniversaire, en juin.

Au début de l’automne, une activité « reconnaissance » réunissant des jeunes usagers, des bénévoles et des partenaires de l’organisme est prévue.

En décembre, la Fête de Noël des jeunes sera « une belle occasion » de rassembler jeunes, l’équipe du CJECC et partenaires, selon M. Duclos.

En 2022, un journée portes ouvertes aura lieu à l’hiver tandis qu’un cocktail viendra clore les festivités au printemps.

À noter que cette programmation sera précisée en cours d’année en fonction notamment des mesures sanitaires qui prévaudront alors.

Pour en savoir davantage au sujet du Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau, on peut consulter le site web de l’organisme ou sa page Facebook.

Jacques Parizeau
Cette image de l’année 2000 témoigne d’une visite de Jacques Parizeau, ex-premier ministre du Québec et fondateur des CJE du Québec. Il est entouré d’André Jalbert et Serge Duclos et de l’équipe du CJE de l’époque (photo courtoisie).

1 commentaire sur "25 bougies pour le Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau"

  1. merci énormément d’avoir cru au projet la mie commune ,le four a pain du lac st Charles reste encore une grande aventure ,et le soutient du carrefour permet a la mie commune de rayonner dans le quartier ,c,est plus de 55 fournées et plus de 1200 pers qui ont tentées l’expérience ,les 600 heures de bénévolats ont fait du lac st Charles un quartier impliqué et engagé dans une société ouverte et plus inclusive ,merci

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