Mise en œuvre du Plan de mobilité durable de St-Sauveur

Équipe de mise en oeuvre du Plan de mobilité durable de St-SauveurPaul Mackey, directeur de Rusécure, Guillaume Plamondon, directeur, Partenariats et Évaluations d'impacts, Fonds d'action québécois pour le développement durable, Éric Martin, Pauline Bissardon et Nicol Tremblay, respectivement animateur-coordonnateur, chargé de projet pour le plan de mobilité durable et président du conseil d’administration du CCCQSS ainsi que Gabrielle Ste-Marie, directrice générale de la SDC St-Sauveur. Photo : Marie-Claude Boileau

Saint-Sauveur — Deux ans après la publication de son plan de mobilité durable, les acteurs du quartier Saint-Sauveur travaillent maintenant à sa mise en œuvre. Grâce à une aide de 90 000$, ils pourront faire le suivi du plan et ainsi réaliser cinq actions prioritaires.  

Par Marie-Claude Boileau

Le plan de mobilité durable du quartier Saint-Sauveur a été conçu par le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) et le Conseil de quartier Saint-Sauveur de 2011 à 2016.

Ce travail a nécessité 2500 heures de bénévolats et de nombreuses consultations publiques auprès des résidents. «On a documenté nos problèmes de mobilité. Pour ceux qui marchent, il y a les poteaux au milieu du trottoir, les marches qui empiètent sur le trottoir, les intersections mal dégagées et mal entretenues. Il y a aussi un manque d’infrastructure pour les cyclistes. Celles pour le transport collectif sont déficientes. Enfin, le réseau routier empiète dans le quartier résidentiel où il y a énormément de nuisance au niveau de la circulation de transit et la pollution atmosphérique. Ce sont l’ensemble des enjeux qu’on a très bien diagnostiqué. On a un plan avec des solutions et l’on a consulté la population tout au long de ce projet-là. Une fois lancé, comment fait-on pour le mettre en œuvre. C’est là où l’on est rendu», lance ÉRIC MARTIN, animateur-organisateur au CCCQSS.

Le 90 000$ octroyé par le Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) dans le cadre du projet Action-Climat Québec leur a permis d’engager une ressource, PAULINE BISSARDON. «On est très content de la voir. On est fier de pouvoir travailleur sur ces enjeux-là au cours des deux prochaines années et demie. Ça va aller très vite», ajoute l’organisateur communautaire.

Déjà débuté

La mise en œuvre du plan de mobilité durable a déjà débuté. La Promenade Saint-Vallier, aménagée l’été dernier à l’intersection des rues Carillons et Saint-Vallier Ouest, est l’une des actions. Il s’agit d’un projet pour apaiser la circulation en face du parc Durocher qui sera réalisé sur trois ans. «On souhaite le bonifier d’année en année. L’an passé, on a réussi à installer des terrasses, à le verdir et à resserrer la rue. Cette année, on aimerait réaménager les traverses piétonnes de façon beaucoup plus sécuritaire que ce qui est présentement en plus de bonifier le déplacement de tous les usagers incluant les automobilistes», explique M. Martin.

Parmi les autres actions prioritaires, il y a la rue Victoria où l’on souhaite faire un aménagement temporaire pour la transformer en corridor scolaire. L’entrée du quartier, soit l’intersection de Saint-Vallier et du boulevard Charest, possède un problème de traverse piétonne où l’on aimerait bonifier les transports actifs à cet endroit-là. Le CCCQSS s’active également sur des projets de verdissement de quartier et de quartier apaisé où l’on aimerait voir la vitesse de circulation réduite à 30 km/h.
Recommandations en amont

L’autre aspect important selon M. Martin, ce sont les recommandations en amont des projets à la Ville. «Les recommandations, c’est très important parce que lorsque la Ville ouvre une rue, c’est à ce moment-là où l’on peut agir pour refaire les trottoirs et les traverses, verdir et répondre à un ensemble d’enjeux. Il faut que l’on développe de nouveaux processus de mise en œuvre. On est en train d’innover, d’apprendre avec nos partenaires et collaborateurs à mettre en œuvre ce plan-là. C’est une belle aventure qu’on souhaite faire pour les 10 prochaines années», dit-il.

Éric Martin cite en exemple la rue Saint-Vallier que la Ville prévoit réaménager. «Il faut qu’on soit là pour dire quels sont les besoins des citoyens parce qu’on l’a déjà demandé, on a travaillé avec eux, on les a consultés et on a émis des solutions», souligne-t-il.

D’ailleurs, la SDC St-Sauveur mettra sur pied dès cet été un comité de travail réunissant plusieurs acteurs afin d’adopter une vision commune pour la rue Saint-Vallier Ouest. Elle sera déposée en 2019.

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