Le nom de l’implication

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

D’aussi loin que je me souviens, depuis que j’habite dans Limoilou, je connais la famille Jobidon. À mon arrivée en 1994, au moment où nous avons lancé Le Carrefour, Pierre Jobidon, était le propriétaire du Provigo de la 1re Avenue. Il s’est ensuite porté acquéreur du IGA au coin de la 4e Avenue et de la Canardière, là où je fais mon épicerie depuis 22 ans et dont il est toujours le propriétaire.

En m’y rendant, je l’ai croisé souvent tout comme les membres de sa nombreuse famille qui y ont à peu près tous travaillé à un moment ou un autre. Maintenant, ce sont ma blonde et ma fille qui y font le plus souvent notre épicerie, mais je vais quand même faire mon tour souvent et l’on jase presque chaque fois qu’on se voit. Pierre Jobidon a été un des premiers à encourager le journal que vous lisez et c’est un peu beaucoup grâce à lui que vous le recevez encore. En fait, je ne suis pas certain qu’il a toujours besoin de publicité, mais il nous achète quand même. Bref, on se connaît depuis très longtemps et son implication dans notre quartier est légendaire.

Il est rassurant de constater que ce «virus» de l’implication se transmet, car depuis un an, j’ai «découvert» un de ses fils, Michel. Je siège avec lui au conseil d’administration de la Société de développement commerciale (SDC) de la 3e Avenue. Michel Jobidon mérite d’être connu, lui aussi. Il est plutôt discret et ne cherche pas les projecteurs, contrairement à d’autres qui veulent toujours qu’on parle d’eux ou de leur patio en bois traité dans Limoilou. L’individu est posé et ne parle pas trop fort. Pourtant, ça ne l’empêche pas d’avoir de l’initiative. Il est un acteur important et écouté pour la SDC. Il ne craint pas de partager ses idées et semble être un passionné d’alimentation. Un peu normal, car il est tombé dedans quand il était petit. Il vient d’ailleurs de lancer une bière que j’ai goûtée à 5 reprises, pour être certain qu’elle était bonne, la semaine dernière. Il est très fier de l’avoir fait en collaboration avec les Brasseurs sur demande, qui sont aussi de Limoilou.

Je tiens donc à souligner l’implication de cette famille dans notre quartier. Certes, les Jobidon sont là pour faire de l’argent, mais ils font aussi travailler beaucoup de monde et ce ne sont pas des gens qui occupent tout le plancher. Je crois qu’il est sain et de bon ton de souligner cet engagement. En fait, je dirais qu’ils incarnent exactement ce qu’on aime de Limoilou. Des gens ouverts, pas trop «flasheux», mais solides et sur lesquels on peut s’appuyer. Alors, la prochaine fois que l’envie vous prendra d’aller faire votre épicerie chez Wal Mart pour économiser 1,74$, faites plutôt un tour au IGA Jobidon. Tant qu’à y être, achetez-vous donc une bouteille (ou six) de cette excellente bière maison. Je ne connais pas de meilleure façon d’investir localement.

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