Une Québécoise reçoit la prestigieuse bourse Morehead-Cain

Virginie RuestL'étudiante Virginie Ruest. Photo : Champlain St. Lawrence.

La prestigieuse bourse Morehead-Cain vient d’être décernée à Virginie Ruest pour lui permettre de poursuivre des études à l’Université de Caroline du Nord. L’étudiante du Cégep Champlain – St. Lawrence n’est que la 9e Québécoise à recevoir cet honneur. 

« Je suis vraiment contente et surprise, explique la jeune femme en entrevue au Carrefour. C’est un processus de sélection très exigeant et extrêmement compétitif, qui se compose entre autres de plusieurs entrevues individuelles et de groupe, en ligne. »

Aller ailleurs

Comme toutes les bourses de ce genre, la Morehead-Cain offre un soutien financier considérable en défrayant notamment les frais de scolarité d’une université américaine, ce qui n’est pas rien. Mais pour Virginie Ruest, l’obtention de cette bourse représente bien plus.

« Pour mes études universitaires, je voulais aller ailleurs, dit-elle calmement. Je voyage avec ma famille depuis que je suis toute petite, à raison d’une fois par année. Quand on va à la rencontre de l’étranger, on s’enrichit en se le familiarisant. La bourse couvre les quatre années d’undergraduate studies (*à peu près l’équivalent d’un baccalauréat ici), mais elle permet en plus de réaliser quatre expériences de stage durant l’été, n’importe où dans le monde. »

S’étonner devant les choses

La boursière Ruest prévoit faire une majeure en ingénierie biomédicale ou en biologie. Ce qui l’intéresse de ces domaines, c’est qu’ils ne semblent pas avoir de limites.

« La bio m’intéresse car je suis curieuse de savoir comment les choses fonctionnent, pose-t-elle. Plus on en apprend sur les organismes vivants, plus on réalise qu’en fait on ne sait pas grand-chose. Personnellement, ça me motive. » 

« Un esprit sain dans un corps sain »

Quand on discute avec Virginie Ruest, on sent chez elle la fougue de la jeunesse pour laquelle tout est encore possible, mais on est carrément frappé par le calme et la maturité qu’elle manifeste par le ton de sa voix et le choix de ses mots. 

Une vraie confiance émane d’elle, c’est-à-dire une confiance qui n’est pas autosuggérée ou feinte, mais qui lui est comme naturelle. Cela s’explique peut-être par son parcours, marqué par la pratique du sport.

Avant d’étudier au Cégep St. Lawrence, Virginie Ruest a fait ses études secondaires à l’Académie Sainte-Marie et à la Seigneurie, à Beauport, dans les programmes d’anglais enrichis. Athlète de cross-country, elle s’est impliquée dans diverses équipes sportives tout au long de son cheminement. 

« C’est quelque chose que je continuerai à faire aux États-Unis, projette-t-elle. Je ne peux pas concevoir ma vie sans le sport : l’exercice m’aide à me concentrer et à libérer mon stress. C’est aussi le genre d’activité qui favorise un sentiment d’appartenance, et je crois que c’est quelque chose d’important. »

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