Maelström créatif: Un lieu pour collaborer

Andrée Pelletier de Maelstrom CréatifPhoto : Marie-Claude Boileau

Saint-Sauveur — En février dernier, Maelström créatif a emménagé dans le quartier Saint-Sauveur. Maintenant propriétaire d’un immeuble, il allait de soi que l’entreprise spécialisée en médiation culturelle ouvre ses portes à des travailleurs autonomes. Pour elle, la collaboration est une valeur importante.

Par Marie-Claude Boileau

GENEVIÈVE PROVENCHER-ST-CYR, l’associée d’ANDRÉE PELLETIER, habite le quartier Saint-Sauveur. C’est un peu à cause de son influence que le choix s’est imposé. À l’automne dernier, une occasion s’est présentée pour acquérir le 325, rue Raoul-Jobin. «Ça nous semblait parfait parce qu’on a un rez-de-chaussée ouvert sur la rue avec de grandes fenêtres lumineuses. Il y avait aussi le fait qu’il y avait un atelier de travail. Ça nous semblait intéressant. En même temps, il y a deux appartements magnifiques bien rénovés», raconte la fondatrice de Maelström créatif. Acheter était leur permettait plus de sécurité et de flexibilité.

Avec plus d’espace, elle a pu accueillir des travailleurs autonomes. L’atelier de travail est loué à une sculptrice qui utilise le bois. Une nutritionniste et une graphiste occupent aussi un espace. Pour Mme Pelletier, la collaboration est primordiale dans ces projets. «On travaille beaucoup en cocréation. Pourquoi se casser la tête toute seule alors qu’on peut rassembler des gens qui ont différents points de vue et de compétence et pis faire émerger quelque chose de plus fort?», indique-t-elle.

Collaboration

Mme Pelletier greffe régulièrement avec des gens de l’extérieur de son entreprise. «Un projet ne se fait jamais seul. Ça fait partie d’un ensemble. Ça prend de multiples compétences. On ne peut toutes les avoir dans son entreprise. La plupart du temps, il y a des pigistes, des artistes ou d’autres entreprises», fait-elle savoir.

Maelström créatif crée des projets culturels sur mesure pour diverses organisations. Leur spécialité est la muséologie, l’interprétation et la médiation culturelle. Il possède une filiale, Alaviva, qui travaille dans le même domaine, mais qui s’adresse aux personnes de 50 ans et plus. Ce sont eux qui sont derrière la bande dessinée réalisée dans les résidences du groupe Cogir. Chaque fois, elle développe des projets originaux qui mettent les gens en action et en relation. «Pour nous, c’est très important. On veut que la personne qui va être en contact avec la création se sente engagée et qu’il y ait une transformation qui s’opère chez elle», dit-elle.

Capsules web

Si on lui propose des projets ou de participer à des appels d’offres, elles en mettent sur pied elles-mêmes. Par exemple, Mme Pelletier engagera une étudiante qui produira des capsules web mettant en valeur des aînés actifs et inspirants. Le projet n’est pas définitif puisqu’elle souhaite que sa future employée y mette sa touche. «Selon les talents de la personne qu’on choisira, le projet va peut-être un peu différent en fonction de son approche. J’aime donner le temps aussi de «prototyper». Je ne crois pas qu’on peut avoir 100% du premier coup. On va essayer et tester, alors peut-être on finira par atteindre 100% et même dépasser l’objectif», indique-t-elle.

Pour des informations supplémentaires, visitez le site Web de Maelström Créatif.

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