L’ancien président du conseil de quartier, désormais conseiller municipal, entame son mandat avec une volonté d’ouverture et des dossiers ambitieux en tête, dont la réparation du barrage Joseph-Samson.
Louis-Alexandre Parent
Un mandat sous le signe de l’ouverture et de la collaboration
Fraîchement élu conseiller municipal du district de Limoilou, Raymond Poirier place son mandat sous le signe de la collaboration entre les citoyens et la Ville. L’ancien président du conseil de quartier, qui a ressenti l’adrénaline de la campagne redescendre, se dit prêt à affronter les quatre prochaines années, souhaitant l’aboutissement et l’amélioration de dossiers qui lui tiennent à cœur.
M. Poirier est prêt à s’attaquer à des enjeux majeurs tels que la mobilité et la qualité de l’air. Il prévoit d’ailleurs de s’asseoir rapidement avec divers organismes pour aborder des dossiers pressants et trouver des solutions concrètes.
Son expérience variée, notamment dans le milieu communautaire, lui confère une « ouverture très large sur plusieurs thématiques », lui permettant d’aborder les enjeux sous différents angles. Il cite en exemple le projet Limoil’Air, pour lequel a été suscitées une collaboration « qui sorte des cadres plus classiques », en mobilisant des acteurs des milieux d’affaires, de la recherche, du communautaire et de la culture. Son expérience lui permet de mieux comprendre la multiplicité des facettes de certains problèmes et d’y remédier.
La rivière Saint-Charles : entre rêve et réalisme
L’un des engagements phares de sa campagne concerne la réparation du barrage Joseph-Samson. Le conseiller désire redonner l’accès aux sports nautiques sur la rivière Saint-Charles dans ce secteur.
« L’ambition est de créer un échéancier pour la réflexion des réparations sur le barrage », affirme Raymond Poirier. Il reconnaît que les prochaines étapes restent floues, mais souhaite agir rapidement. L’élu insiste toutefois sur une approche par étapes, avec des études et des validations préalables.
Bien que réaliste, M. Poirier veut travailler avec les organismes et les parties prenantes pour planifier et soutenir la réappropriation de la rivière par les Limoulois. Il est toutefois lucide sur les limites du projet : si l’accès aux activités nautiques est visé, l’intégration de la baignade est écartée en raison, notamment, de l’enjeu des sédiments. Des réflexions devront être menées pour déterminer les emplacements d’accès à la rivière, sans pour autant écarter la marina Saint-Roch.
Mobiliser les citoyens pour améliorer la circulation
Concernant la mobilité, M. Poirier juge qu’une réflexion rapide est nécessaire pour cibler les zones de friction, en particulier dans le secteur Lairet. Il y voit une opportunité d’amélioration dans ce secteur, qui bénéficie de rues larges.
Le conseiller souligne que des citoyens sont déjà mobilisés et souhaitent se réapproprier leurs rues et artères, notamment en ralentissant la vitesse. Il désire d’ailleurs une collaboration étroite avec la population et les employés de la Ville pour mieux documenter ces zones problématiques.
« Les Limoulois m’ont donné l’opportunité de me mettre à leur service pour les prochaines années et je veux le faire à ma façon, soit avec le plus possible de collaboration, de dialogue et d’échange. » Raymond Poirier
Le plus grand défi qui l’attend sera de jongler entre rêve et réalisme, cherchant l’adéquation entre le Limoilou désiré et la capacité de la Ville à concrétiser cette vision. Officiellement assermenté dimanche prochain, le nouveau conseiller se dit prêt à relever tous les défis de son mandat.

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