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D’un cœur à l’autre : quand la bienveillance change des vies

Patricia Audet, fondatrice D'un cœur à l'autre, accompagnée de Charlotte Roy de l'école l'Apprenti-Sage. (Crédit photo : Juliet Nicolas)

Rencontre avec Patricia Audet, la fondatrice D’un Cœur à l’autre destinée aux élèves en difficulté d’une école de Neufchâtel-Est–Lebourgneuf.

Par Juliet Nicolas

Mme Patricia Audet, éducatrice spécialisée (TES) à l’école de l’Apprenti-Sage, est une figure bienveillante qui a décidé d’aller au-delà de ses fonctions pour venir en aide aux enfants défavorisés. Elle a fondé la fondation D’un Cœur à l’autre pour soutenir ces jeunes dans le besoin.

La genèse d’une fondation de cœur

D’un Cœur à l’autre trouve ses racines dans une initiative familiale. Le père de Patricia fabriquait déjà divers objets en bois, mais ne souhaitait pas en tirer profit. Avec l’arrivée de la COVID-19, Patricia a eu l’idée de transformer cette activité en un projet caritatif. Ensemble, ils ont décidé d’organiser une vente, où tous les bénéfices seraient reversés à une cause. En constatant les besoins importants des élèves de son école, Patricia a choisi de leur dédier les fonds récoltés.

La fondation tire son nom d’une élève de Patricia, porteuse d’un pacemaker. Le mot « cœur » était donc essentiel pour symboliser l’esprit du projet. Les premières ventes ont commencé sur Facebook, puis le projet a pris de l’ampleur avec un kiosque au Grand Marché de Québec. Le 17 novembre dernier, marquait leur troisième année sur le Marché. En une journée, ils ont ainsi amassé près de 3000 dollars. 

Une communauté engagée

Le succès de la fondation repose aussi sur l’engagement de la communauté. Grâce au bouche-à-oreille, la fondation a su rassembler toujours plus de gens pour la cause. Chaque année, l’engouement grandit, tant et si bien que Patricia Audet réfléchit désormais à d’autres moyens d’expansion. En effet, pour continuer à grandir, la fondation a besoin de soutien, notamment dans la production d’objets. Par exemple, une artiste de vitraux a déjà offert plusieurs de ses créations, vendues pour soutenir la fondation. Patricia et son père cherchent désormais d’autres partenaires.Ils aspirent également à établir des liens avec d’autres artistes locaux, qui font généreusement don de leurs œuvres.

« C’est difficile pour mon père de produire autant d’objets. Donc là, on est à un point tournant de notre projet. On se questionne sur ce qu’on va faire. »

Mr Audet sur le kioske D’un cœur à l’autre au Grand Marché (Crédit photo : Juliet Nicolas)

Des élèves au cœur de l’action

Mme Patricia travaille à l’école de l’Apprenti-Sage, où elle a rencontré Charlotte dès la maternelle. Leur relation s’est intensifiée avec les années et Charlotte, désormais en cinquième année de primaire, contribue activement aux projets de la fondation. En effet, elle et d’autres élèves participent à la préparation des ventes, à la gestion des commandes, et même à la fabrication des objets vendus. Par conséquent, cette expérience s’est transformée en un véritable apprentissage concret.

« J’aime vraiment ça aider, surtout avec Mme Patricia. Ça nous permet de passer du temps ensemble mais aussi j’aime aider la fondation. »

Charlotte, élève de l’école l’Apprenti-Sage

Une fondation aux actions concrètes

La fondation répond aux besoins spécifiques des élèves, qu’il s’agisse d’habits, de matériel scolaire ou de dispositifs médicaux. Les fonds récoltés permettent notamment d’offrir des paniers de Noël adaptés et de fournir un soutien essentiel aux familles défavorisées.

« Cette année, on va refaire des paniers de Noël. J’essaie d’aller chercher d’autres commanditaires, mais on a déjà acheté des bandelettes pour une élève diabétique qui n’a pas les moyens de s’en procurer. »

Mme Patricia, fondatrice D’un cœur à l’autre

La complicité entre Mme Patricia et ses élèves est la pierre angulaire du projet. Leur engagement démontre que la solidarité et la bienveillance peuvent faire une réelle différence dans la vie des familles.Un bel exemple montrant que les initiatives locales peuvent exercer un impact durable et significatif sur la communauté..

Pour continuer à grandir, la fondation a besoin de soutien. On peut contribuer à soutenir la fondation en faisant des dons matériels ou financiers. Les informations sont disponibles sur la page Facebook.

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