Rencontre avec le nouvel animateur de Québec réveille

emission radio ckiaPhilippe Arseneault, nouvel animateur de l'émission Québec réveille à CKIA. (Photo : Mélissa Gaudreault)

Nous avons discuté avec Philippe Arseneault, le nouvel animateur de l’émission matinale Québec réveille, de la station de radio CKIA FM 88.3, de son parcours et de son rôle d’animateur.

Par Mélissa Gaudreault

Son parcours jusqu’à CKIA

Philippe Arseneault a un bagage journaliste impressionnant et très varié.

Il a été lecteur de nouvelles à Radio-Canada et TVA, journaliste au pupitre à La Presse, rédacteur à la télévision chinoise. Bref, il a touché un peu à tout jusqu’à maintenant … sauf la radio.

C’était donc son rêve d’animer à la radio. Ainsi, quand il a vu que CKIA cherchait un animateur pour son émission matinale, il n’a pas hésité à postuler et il a obtenu le poste.

« C’est une belle occasion, c’est une station de radio sérieuse, avec un mandat un peu progressiste. Je trouvais que c’était une belle occasion de faire mes premières armes comme animateur radio. »

Il mentionne qu’il ne connaissait pas très bien la ville de Québec avant d’y déménager pour animer l’émission Québec réveille, n’y étant venu qu’en touriste.

Mais, il trouvait intéressant d’avoir sa première expérience comme animateur dans un gros marché de radio francophone comme Québec.

Québec réveille

La mission de l’émission Québec réveille, qui passe sur les ondes de 7h30 à 9h tous les matins de la semaine, est de donner la parole au milieu sociocommunautaire. Plus précisément, c’est de faire l’actualité des groupes communautaires et leur donner une visibilité.

Philippe Arseneault parle donc de la ville de Québec, de ses quartiers, il discute avec des politiciens, des artistes, des gens du milieu communautaire.

En gros, il aborde tout ce qui a moindrement un lien avec la communauté et qui touche les citoyens, ce qu’il appelle de l’actualité locale et hyperlocale.

Animer dans une petite station de radio

Ce que l’animateur de Québec réveille aime particulièrement de son rôle actuel, c’est la liberté qu’il a dans son travail.

« Dans une grosse station, c’est beaucoup plus contraint. T’as pas la liberté de dire tout ce que tu veux. Là, je peux choisir mes sujets, comment je les traitent, mes invités, en autant que je reste dans la ligne éditoriale de l’émission. »

Il affectionne aussi le fait de se lever le matin, de discuter d’actualité avec des gens de différents milieux pendant 1h30.

Enfin, « j’aime que je suis pas cantonné à l’actualité, des nouvelles. En animant l’émission du matin, je peux parler de tous les sujets. Des sujets sociaux, politiques, culturels, historiques. J’aime la culture générale et j’aime quand on se limite pas à un seul sujet. » – Philippe Arseneault

Les défis d’animer Québec réveille

Bien que d’animer à la radio peut être amusant, cela comporte plusieurs défis, comme l’indique Philippe Arseneault.

D’abord, le fait d’animer en direct amène un certain niveau de difficulté, parce qu’« il faut que le cerveau marche vite, être capable de se revirer sur un dix cents, parce que des fois tu peux avoir des commandes qui arrivent à la dernière minute, des fois les entrevues vont pas aussi bien qu’on pensait, par exemple avec gens qui ne sont pas à l’aise en entrevue. C’est ma job de les rendre intéressants, de les mettre en valeur avec mes questions, avec mon empathie, avec mon écoute. »

L’autre grand défi rencontré par l’animateur est de connaitre et comprendre la politique municipale de la ville de Québec, qui peut être très complexe.

« Je ne connaissais rien des enjeux très locaux avant d’arriver ici, à part le 3e lien et le tramway parce que tout le monde parle de ça au Québec. Mais tous les autres dossiers, la pénurie de logements, la fermeture des commerces de proximité, l’itinérance, je ne les connaissais pas. »

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