Marché immobilier locatif : entre compromis et services

logisco immobilier locatifMélanie Simard-Veilleux, vice-présidente-expérience-client chez Logisco. (Photo : Courtoisie)

Mélanie Simard-Veilleux, vice-présidente-expérience-client chez Logisco, commente que « l’enjeu est que beaucoup de projets ont été mis sur la glace, en raison de l’inflation, de la hausse des taux d’intérêt et de la difficulté d’obtenir du financement, et « que les mises en chantiers diminuent quand on est en pénurie de logements, ça devrait être préoccupant », d’après la vice-présidente chez Logisco.

Par Mélissa Gaudreault

La situation dans le marché locatif

Elle affirme qu’« à l’heure actuelle, tous les types d’appartements sont en demande » et que « les gens doivent souvent faire des compromis en fonction de ce qu’ils trouvent plutôt que ce qu’ils veulent. »

Elle souligne qu’il y a moins de nouveaux logements construits en ce moment en raison de la hausse des taux d’intérêts et des coûts de construction.

Et quand on ne construit pas de nouvelles unités, dit-elle, ça ne libère pas des appartements d’entrée de gamme pour les familles à faible revenus.

Faire des compromis

Comme mentionné plus haut, les gens doivent souvent faire des compromis en fonction de ce qui est disponible et de ce qu’ils sont capables de se payer comme logement.

Par exemple, quelqu’un qui habitait habituellement un 4 1/2 et qui n’est plus capable de le payer à cause de la hausse des prix des loyers va soit diminuer vers un 3 1/2 ou avoir un 5 1/2 avec des colocs pour diminuer les coûts, explique Mélanie Simard-Veilleux.

Cela fait donc en sorte que certains types de logements, en grandeur et en prix (abordable) sont moins disponibles pour ceux qui ont de faibles revenus.

Ainsi, ce qui est le plus demandé, ce sont les appartements au-dessous de 1000$ par mois. C’était le cas avant, mais les besoins sont devenus plus criants. Et construire des logements neufs en bas de 1000$, c’est impossible pour un promoteur privé avec des fonds privés.

La seule façon de créer ce genre d’appartements, c’est soit avec des subventions pour financer les logements abordables, soit de construire des unités neuves. Les personnes qui vont emménager dans ces nouvelles constructions vont donc délaisser leurs logements actuels qui seront maintenant disponibles pour ceux qui en cherchent.

L’enjeu est que beaucoup de projets ont été mis sur la glace pour les raisons nommées plus haut, et « que les mises en chantiers diminuent quand on est en pénurie de logements, ça devrait être préoccupant », d’après la vice-présidente chez Logisco.

Secteurs en demande

Les secteurs en demande au niveau du locatif sont selon elle « tout ce qui est centre. Ste-Foy, Lebourgneuf, Charlesbourg, Beauport pour la sphère nord. Pour la rive sud, on parle de Saint-Romuald jusqu’à Lévis, l’axe Guillaume Couture. »

Miser sur les logements avec services

Pour bien comprendre son marché, LOGISCO compile beaucoup de données et d’études.

Lorsqu’on regarde la génération des boomers, par exemple, on se rend compte que ce groupe d’âge sera plus difficile à convaincre d’aller vivre en résidence, surtout après la pandémie où les mesure sanitaires dans les RPA ont été difficiles à vivre.

La réponse de LOGISCO : des projets avec des services bonifiés pour répondre aux besoins de cette génération qui est à l’étape de se simplifier de la vie… tout en voulant en profiter aux maximum

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