Une exposition qui célèbre le hip hop québécois

expo sur parolesC'est signe que le hip hop québécois devient de plus en plus important quand c'est rendu que le Musée de la civilisation présente une exposition sur le sujet. (Photos : Mélissa Gaudreault)

Je suis allée voir l’exposition Sur paroles. Le son du rap queb, présentée au Musée de la civilisation. Voici ce que j’en ai pensé.

Par Mélissa Gaudreault

À travers un parcours sonore immersif, l’exposition retrace l’histoire de la culture hip-hop au Québec, ses artisan.es et comment leurs luttes et leurs propos ont influencé notre société au fil du temps.

Apparu au Québec à la fin des années 1970, le hip-hop a longtemps été considéré comme une culture marginale.

C’est pourtant un univers dense, composé d’une large diversité culturelle, qui fait résonner des préoccupations sociales importantes.

Son émergence dans la société québécoise témoigne du chemin parcouru, et celui qu’il reste à faire, pour connaître, reconnaître et faire entendre toutes les voix, dans leur riche pluralité.

L’exposition a été développée en collaboration avec l’artiste hip-hop et conférencier de Québec Webster.

Elle est présentée au Musée de la civilisation jusqu’au 2 novembre 2024.

Une présentation éducative et musicale

  • L’exposition Sur paroles. Le son du rap queb débute par une ligne du temps qui relate certains événements importants dans l’histoire du hip hop québécois. J’ai appris plusieurs choses que je ne savais pas avec la ligne du temps.

  • J’ai trouvé très le fun de voir des vieilles images ou d’entendre des vieux extraits sonores d’archives du hip hip québécois. On ne se rend pas toujours compte de la nécessité de tenir des archives, mais on le comprend clairement lorsque l’on voit des expositions comme celles-ci.

  • Je m’attendais à une exposition uniquement sur la musique hip hop et j’ai eu l’agréable surprise de constater qu’elle abordait aussi la danse (breakdance) et l’art urbain (graffitis), qui font partie de l’univers hip hop. Le rap était tout de même l’élément central de la présentation.

  • J’ai beaucoup aimé parcourir la salle avec les écouteurs dans les oreilles qui diffusaient des extraits musicaux et de témoignages d’artistes hip hop, ce qui m’a mis dans une belle ambiance et me donnait parfois l’envie de danser sur ces bons beats.

  • C’était intéressant de voir tous les objets vintages proposés, comme les vieux modèles de radio ou d’équipement de DJ, les vieux disques et plus encore. Certains objets m’ont ramené en arrière, en enfance, lorsque j’écoutais de la musique hip hop sur mon baladeur ou du rock sur l’énorme radio de mes parents faites pour les cassettes et faisait penser à de l’équipement de DJ avec ses milles et un boutons pour ajuster le son.

  • L’exposition fait référence à beaucoup de rappeur.euse.s québécois.e.s de différentes époques, certains que l’on reconnait et d’autres que l’on découvre, ce qui fait qu’elle est très intéressantes et éducative pour toutes les générations.

J’ai énormément apprécié l’exposition et je dirais même que c’est peut-être ma préférée parmi toutes celles que j’ai vues.

Les dangers de la technologie

À la longue, je trouvais cela vraiment tannant d’avoir le casque d’écoute sur la tête pour plusieurs raisons.

  • D’abord, je porte des lunettes, donc ce n’est pas très confortable de porter un casque d’écoute sur la tête, surtout celui prêté par le musée qui est très imposant, pas très confortable, et un peu démodé.

  • Le musée pourrait définitivement moderniser leur équipement, d’autant plus qu’à certains moments j’avais de la difficulté à entendre ou même faire partir les extraits audio. En effet, ces derniers étaient supposés partir tout seuls lorsque l’on se positionnait à l’endroit indiqué, la connexion entre le cellulaire prêté par le musée et le système audio se faisant automatiquement.

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